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Digital Man

Publié le 23 janvier 2012 par Olivier Walmacq

digital man

genre: science fiction, action
année: 1995
durée: 1h35

l'histoire: Activé pour anéantir un groupe terroriste, Digital Man, un cyborg conçu par l'armée américaine, devient soudainement incontrôlable.

la critique d'Alice In Oliver:

Pas de panique ! Ce n'est pas Berlusconi sur l'affiche, mais Matthias Hues, un nanarman habitué aux films d'action et de science fiction.
Avec Digital Man, réalisé par Phillip J. Roth en 1995, Matthias Hues trouve un personnage à sa mesure, puisqu'il incarne ici un cyborg quasi invincible.
Ca vous rappelle quelque chose ?

Digitalman

Evidemment, le scénario de Digital Man s'inspire très librement de Terminator. Seul problème, et pas des moindres, Phillip J. Roth n'est pas James Cameron.
En même temps, Phillip J. Roth avait déjà sévi derrière un film de robot, avec A.P.E.X., tout aussi mal foutu que cette purge.
Visiblement, le cinéaste a été marqué par Terminator 2: le Jugement Dernier.

Rien que l'introduction de Digital Man vaut à elle seule le détour. Le cyborg est en phase de réveil. A partir de là, Phillip J. Roth nous propose une séquence en images de synthèse absolument abominables !
Clairement, la scène est tellement foireuse qu'elle est totalement indescriptible ! Mais comme je suis généreux, je vous propose une petite image de ma sélection, histoire de vous montrer que je ne vous mens absolument pas !

digital man

Alors, c'est de la bonne, hein ? Avouez que vous n'êtes pas déçus ! Pour le reste, que dire ? Digital Man est évidemment un film de science fiction fauché.
Par manque de moyens (et probablement d'ambition), Phillip J. Roth situe son action entre trois dunes de sable.
A cela, rajoutez quatre ou cinq acteurs (pas plus), juste ici pour canarder un robot débile.

Quant à Matthias Hues, il est égal lui-même: il est inexpressif, franchement nul et monolithique. Le scénario fait partie des abonnés absents.
Même chose pour les dialogues, totalement indigents. Pourtant, malgré tous ses défauts, Digital Man reste un nanar sympathique, le genre de chiure que l'on aime partager avec quelques potes le soir d'une mauvaise cuite.

Note: 0/20 (en notant large !)
Note nanardeuse: 17/20


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