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Les revenants de Whitechapel - George Mann

Publié le 24 janvier 2012 par Filipa

Je ne vous apprends rien, les romans qui se passent à l'époque victorienne, je n'y résiste pas. De toute façon, à quoi bon résister, surtout lorsque les romans sont aussi bons ?

Titre : Les revenants de Whitechapel
Auteur : George Mann
Editeur : Eclipse
Tome : 1/? (plus des short stories)

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Résumé : Bienvenue dans un Londres étrange et merveilleux, une métropole en plein bouleversement. Ses habitants, quotidiennement éblouis par un déluge d’inventions, inaugurent une ère technologique nouvelle.  Les aéronefs traversent le ciel de la ville tandis que des trains de surface parcourent ses rues et que des automates mettent leurs engrenages au service d’avocats ou de policiers. Mais le vernis brillant du progrès dissimule une face sombre, car cet univers voit aussi des policiers fantômes hanter les ruelles de Whitechapel. Sir Maurice Newbury, Investigateur de la Couronne, œuvre donc sans répit à protéger l’Empire de ses ennemis. Le jour où un dirigeable s’écrase dans des circonstances suspectes, sir Newbury et miss Veronica Hobbes, sa jeune assistante, sont appelés à enquêter tandis qu’une série d’effroyables meurtres met en échec les efforts de Scotland Yard, et qu’un épouvantable fléau ravage les quartiers pauvres.

Parce que oui, Les Revenants de Whitechapel est vraiment très bon. George Mann nous plonge dans un Londres victorien où la révolution industrielle a fait son chemin et où automates, dirigeables et tramways sont monnaie courante. Nous sommes en novembre 1901, le royaume est toujours dirigé d'une main de fer par la Reine Victoria (oui, la même Reine Victoria qui est en réalité morte en janvier 1901), un aéronef s'écrase mystérieusement, la peste (vraiment ?) fait rage dans les quartiers pauvres et les automates si dociles en temps ordinaire se retournent contre leurs maîtres.

Pourquoi ? Comment ? Voila les questions auxquelles devront répondre nos héros : Sir Maurice Newbury, universitaire et investigateur pour la Couronne à ses heures perdues et Veronica Hobbes, son assistante tout juste nommée, féministe avant l'heure mais peu portée sur les technologies modernes. Sans peur et sans reproches nos deux héros vont se retrouver embarqués dans des enquêtes jamais banales et toujours périlleuses. George Mann n'épargne rien à Sir Maurice et Veronica mais arrive toujours à rester crédible.

Les revenants de Whitechapel est un mélange des genre, avec tous les codes du roman steampunk et un peu plus : les automates font penser à des Cybermen et les malades de la peste ressemblent à des zombies ! Une fois dedans, difficile de s'arrêter avant la fin. Le style bien que classique est des plus prenants, et nos deux enquêteurs arrivant toujours à se retrouver dans ses situations improbables, on ne voit vraiment pas passer le temps. Ce qui est plutôt paradoxal quand on sait qu'il ne se passe pas tant de choses que ça dans le roman, ce n'est vraiment que dans les 150 dernières pages que tout s'accélère et que l'action pointe son nez.

L'atmosphère sombre et lourde des quartiers pauvres extrêmement bien rendue et les personnages attachants rendent le tout encore plus plaisant à lire. Les informations sur le passé des personnages distillées au fil des pages attisent notre curiosité et nous font non seulement tourner les pages avec ferveur mais surtout nous rendent impatients de lire la suite !

PS : Cela à beau se passer à la même époque, ne vous attendez cependant pas à lire un roman dans la veine de Gail Carriger, ici pas de vampires, ni loups, juste de la mécanique - et surtout, pas de romance !


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