Alien Versus Ninja

Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h20

l'histoire: Au Japon, des guerriers ninjas sont les témoins d'un événement extraordinaire: une boule de feu traverse le ciel et s'écrase non loin. Sur place, ils doivent faire face à des créatures extraterrestres sanguinaires.

la critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, un tel titre, à savoir Alien Versus Ninja, réalisé par Seiji Chiba en 2010, a le mérite d'attirer le nez et la curiosité de n'importe quel nanardeur.
Encore faut-il que ce genre de production tienne ses promesses, en sachant que certaines séries B ont déjà tenté cet exercice.
Par exemple, comment ne pas citer Alien Vs Hunter, produit par la société Asylum, et venant renifler sur le succès des deux Alien Vs Predator ?

D'ailleurs, le concept d'Alien Versus Ninja reprend le principe du premier Predator, réalisé par John McTiernan. Ici, c'est également une forêt qui devient le territoire principale des hostilités menées par un extraterrestre redoutable et étrange.
Inutile de compter sur un scénario riche en rebondissements. En vérité, Alien Versus Ninja mélange un peu tous les genres: les ninjas, le film d'arts martiaux, l'action, l'horreur, la science fiction et même des morts vivants.

Tout un programme ! Le but est évidemment de réaliser un film gore et décomplexé. Au moins, Alien Versus Ninja a le mérité de ne pas péter plus haut que son derrière et s'affirme comme un nanar volontaire.
D'ailleurs, au niveau de sa tonalité, cette série B sans le sou n'est pas sans rappeler certaines séries télévisées asiatiques.

En résumé, on nage davantage du côté de Bioman que de Predator ! Le charme nanardeux d'Alien Versus Ninja repose évidemment sur son extraterrestre de service. Dans son genre, la créature se révèle particulièrement jouissive.
Ce qui donne lieu à quelques séquences délicieusement absurdes: le monstre est capable de contrôler les esprits de ses victimes, via quelques petites créatures sortant tout droit de son crâne et de son nez.

Ensuite, l'extraterrestre est un spécialiste du sabre et des arts martiaux. A cela, rajoutez un humour potache et porté sur le bas de la ceinture, et vous obtenez une péloche horrifique fauchée, volontairement grotesque et n'ayant pas peur de se tourner en ridicule. Après, soyons honnêtes: l'intérêt du film est sérieusement limité.
Toutefois, les amateurs de séries B improbables en auront pour leur argent. 

Note: 08/20 (c'est très généreux mais...)
Note nanardeuse: 17/20