Obama fait le minimum sur l’Amérique latine

Barack Obama a le sourire Alors qu’il fait face à l’opposition féroce des républicains au congrès, Barack Obama, dans son discours d’hier soir, a rappelé les réformes qu’il a mené au niveau fiscal. Il en a aussi profité pour faire les louanges de l’accord de libre-échange ratifié en 2011 avec le Panama et la Colombie, affirmant que ces accords vont permettre de créer des emplois aux Etats-Unis et améliorer la compétitivité des Etats-Unis au niveau de l’économie globale.

« Il y a 2 ans, j’ai fixé un objectif de doubler le chiffre des exportations d’ici 5 ans. Et je peux vous dire que nous sommes en bonne voie, avec un peu d’avance. Très bientôt, il y aura des millions de nouveaux consommateurs de produits américains au Panama et en Colombie. Bientôt, il y aura de nouvelles voitures américaines importées de Détroit, de Chicago ou de Toledo dans les rues de Bogota. »

Néanmoins, Barack Obama n’a rien dit hier sur l’aide apportée par les Etats-Unis auprès de la Colombie dans le cadre de la lutte contre les narcotrafiquants. Mis à part ce passage sur les accords bilatéraux avec la Colombie et le Panama, le président américain n’a fait aucune autre allusion sur l’amérique latine. Le gouverneur de l’Indiana, Mitch Daniels, un des porte-paroles républicains au congrès, a également oublié d’évoquer le continent latino-américain dans son discours. Il est vrai que les républicains préfèrent attaquer Barack Obama sur la crise économique et les réponses apportées depuis 2008.

Juan Martin Soler