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Conte d'exploitation - Dominique SIGAUD

Par Wakinasimba

conte-exploitation

Actes Sud, 2 février 2011, 213 pages

Résumé de l'éditeur :

Lundi matin, réveil difficile pour la commissaire Régine Partouche : la réunion avec Pucheu, son supérieur, lui donne envie de rester au lit... La nouvelle politique de management a causé des dégâts au sein des équipes. L'ambiance est au flicage...

Elle avait d'ailleurs raison de redouter la réunion : Pucheu lui apprend qu'un travesti brésilien a été retrouvé mort devant la librairie de son mari. Pur hasard ou volonté de la viser ? Les faits lui rappellent une affaire résolue trois ans plus tôt, mais Pucheu confie l'enquête à l'inspecteur Darnando, le mouchard, et éloigne la commissaire en la chargeant d'une autre affaire, l'assassinat d'une peintre, Hortense Majera.

Partouche va mener les deux enquêtes de front. La première, l'officieuse, avec l'aide de ses anciens collaborateurs, la conduit sur la piste d'un lupanar. La seconde, l'officielle, menée avec sa nouvelle équipe composée d''hommes de Pucheu'', lui fait découvrir l'univers de la peintre Majera, une femme de convictions, et son dernier commanditaire, un industriel aussi froid que retors.

Politiquement en guerre contre les nouveaux usages du pouvoir, Régine Partouche tente de contrer sa hiérarchie grâce aux préceptes de L'Art de la guerre et aux conseils avisés de sa psychanalyste. Sera-t-elle de taille face à des adversaires de plus en plus clairement décomplexés ?

Mon avis :

Voilà un roman dans l'air du temps. Le personnage principal y fait de nombreuses réflexions et appartées sur la vie politique actuelle, l'officielle et la people.

Un humour sympathique, parfois décapant, mais pas trop.

Deux enquêtes rondement menées sans temps morts.

Mais je suis étonnée que l'auteure n'ait pas mis un pluriel dans son titre, car il est question de deux façons d'exploiter les gens. Un conte sur les exploitations possibles de l'homme par l'homme. Heureusement, Partouche connait son "art de la guerre" par coeur.

L'image que je retiendrai :

Celle du départ de l'enquête : un travesti retrouvé dans un conteneur à ordure avec ses cou... dans la bouche.


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