Lente introspection de l’auteur de George Sprott
« La Vie est belle malgré tout » est un récit autobiographique, voire même un brin nombriliste.
Tout en partageant sa passion pour les anciennes bandes dessinées, Seth (Wimbledon Green, George Sprott) nous invite à partir à la recherche des travaux d’un dessinateur ayant connu un petit moment de gloire dans les pages du célèbre New Yorker Magazine, avant de tomber dans l’oubli.
Cette quête frénétique et somme toute assez déraisonnable résulte finalement en une forme d’introspection de l’auteur. Cette manie qu’il a à s’accrocher au passé afin de fuir le présent baigne le récit dans une forme de nostalgie et de mélancolie assez réussie.
Le dessin minimaliste en bichromie accompagne d’ailleurs parfaitement cette lente introspection pleine de nostalgie.
Allez découvrir les autres BDs du mercredi sur le blog de Mango !