« Comment osent-ils publier ce genre de choses? c’est choquant! » Voilà ce que vous avez déjà sans doute déjà entendu autour de vous. En effet, il arrive que le monde de la communication n’hésite pas à user d’images, vidéos, sujets tabous pour créer l’émoi et réussir à faire parler d’eux. Même le plus en vogue des acteurs français peut se voir mettre à l’amende pour une affiche jugée limite. Pas plus tard qu’hier les affiches du film de Jean Dujardin et de son ami Gilles Lellouche s’intitulant « Les infidèles » font grand bruit du côté des nos voisins français. Elles ont été jusqu’à être censurées par l’ARPP qui n’ont pas apprécié l’humour des deux acteurs. La preuve que même avec un Golden Globes et un succès fulgurant, « loulou » ne peut se permettre tout ce qu’il veut. United of Benetton, qui est réputé pour ce genre de pratique, s’est aussi attiré les foudres de Rome et du Pape Benoit 16 pour une photo plutôt controversée au mois de novembre. Mais ce genre de campagne ne sert pas uniquement les marques. Pour lutter contre certains courants immoraux des ONG ont déjà créé quelques publicités limites, et en sont mêmes adeptes, comme celle contre le tabagisme ou contre les violences que les femmes subissent. Le but de ces ONG est simple : faire agir, réagir. Passer un message clair sans langue de bois, choquer les consciences en espérant une réaction. Il peut s’avérer être triste de devoir passer par là pour réveiller un soupçon de culpabilité auprès des gens. La question est de savoir ce qu’on peut faire et ne pas faire. Quelles sont les limites que nous ne devons pas dépasser. Certains prétendent que l’éthique est à même de les fixer, ils insinuent donc que les agences de presse n’en n’ont pas?
Finalement sans le savoir Pierre Desproges aura raison pour l’humour comme pour la publicité : On peut rire de tout mais pas avec tout le monde.