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Bordeaux Rock, la vague humaine

Publié le 05 février 2012 par Mikatxu @crystalfrontier
Bordeaux Rock, la vague humaine Bon, voilà, Bordeaux Rock, c'était le weekend dernier. Coup d'envoi le vendredi 27, soirée sur laquelle je vais revenir. Une chose est sûre : le festival a son public, nombreux, jeune et bien dans l'esprit. Le seul point d'interrogation, notable, est le suivant : est-ce que tous ces spectateurs d'un soir reviendront dans les salles pour voir les groupes qu'ils ont découverts, une fois que les lumières de Bordeaux Rock sont éteintes et qu'il faut s'aventurer dans la lecture de tous les programmes de salles pour trouver une date d'un groupe entendu ?
Toujours est-il que mon acolyte et oi sommes arrivés sur le coup de 21h environ au bar-tabac Saint-Michel, au zinc plutôt sympa, de beaux volumes en plus, et un escalier classe vers une cave classique, mais où on peut s'appuyer aux murs sans risquer de choper une maladie étrange. Bref, il y a là Love Handles qui joue, ça a donc commencé à l'heure (whaouh), et on arrive en plein milieu de "Extremly Close and Incredibly Loud", une bien jolie chanson vraiment, qui me donne envie de faire des petits cœurs avec les doigts <3. La suite est tout aussi sympathique, ou presque : ça ressemble un peu trop à The Artyfacts / les autres groupes de pop bordelaise, ronchonne mon acolyte. Il n'a pas tout à fait tort, c'est un peu fluet comme voix, un peu évanescent côté mélodies, mais le charme est là, je suis plutôt enthousiaste.
La suite, c'est...bon. Après être remonté boire un coup sur une table en haut, je ne vois pas que la salle s'est remplie. Mais genre : remplie. Du coup, depuis les escaliers, on entend pas trop mal, même si l'on ne voit pas grand chose. Et c'est dommage, car ce que filtre de la musique de Martha Havenfield, c'est plutôt bien, voire par moments très bien. Du folk, une bonne louche d'americana, et suffisamment de nerfs dans les chansons pour que le tout semble franchement séduisant, et ça donne envie d'en entendre plus.
Pour enchaîner, je tente de me rendre avec mon ami au Chicho. L'épicentre de Bordeaux Rock, ou en tout cas ce que l'on pourrait croire vu le monde partout. Et malgré mon envie réelle de voir My Ant, dont le disque est excellent, je ne me sens pas de me mêler dans cette mêlée humaine, pour (très probablement) ne rien voir. Bref, je me suis dégonflé, et j'abandonne pour la soirée, avec le souhait de revoir certains groupes, et de continuer à en voir certains au fur et à mesure des concerts auxquels j'assisterai dans l'année. Et si certains spectateurs ont pris goût à aller dans les salles de concert, alors Bordeaux Rock aura atteint son objectif !

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