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Virus SCHMALLENBERG: L’UE sollicite le soutien de l’Agence de sécurité alimentaire – EFSA

Publié le 05 février 2012 par Santelog @santelog

C'est une assistance scientifique et technique urgente sur les risques éventuels associés au virus de Schmallenberg qui a motivé la demande de soutien de l'UE à son agence de sécurité alimentaire l'European Food Safety Autority (EFSA). Premier objectif, surveiller et veiller à la santé animale, second objectif rester en liaison avec l'organisme de surveillance sanitaire européen, l'ECDC, sur les questions qui pourraient affecter la santé humaine, « si celles-ci devaient se présenter ».


Virus SCHMALLENBERG: L’UE sollicite le soutien de l’Agence de sécurité alimentaire – EFSA
Car si le virus de Schmallenberg se propage rapidement chez les moutons, le bétail et les chèvres, s'il peut aller jusqu'à entraîner des anomalies congénitales, si l'épidémie est aujourd'hui identifiée dans plus d'un millier d'exploitations européennes, si le virus appartient à un sérogroupe dont certains virus sont transmissibles à l'Homme,


à ce jour, en l'état des données disponibles, l'UE considère inutile toute mesure commerciale restrictive contre les exportations des ruminants (bovins, ovins et caprins) ou l'ensemble de leurs sous-produits. Une position propre à l'UE, puisque la Fédération de Russie a suspendu depuis plusieurs jours l'importation de moutons et de chèvres et de tous les produits dérivés venant d'Europe. Le Mexique a suspendu l'importation de sperme et d'embryons de moutons, de chèvres et de bovins. L'Argentine et la Chine s'inquiètent et ont demandé de plus amples renseignements sur le virus et la situation aux Pays-Bas.


Le risque de transmission à l'Homme est aujourd'hui jugé très faible mais n'a jamais été totalement exclus, que ce soit par le laboratoire allemand, le Friedrich Loeffler Institut (FLI) ou par l'organisme de surveillance européen, l'European Centre for Disease Control (ECDC) ou encore le bilan récent publié par les CDC américains. Les chercheurs mettent en relation la relation étroite du virus Schmallenberg et du virus Shamonda (non zoonotique), l'absence de rapports de signes cliniques chez les humains, pour évaluer le risque comme négligeable pour l'Homme mais recommandent toutefois une surveillance clinique et sérologique chez les humains ayant été en contact avec des animaux infectés.


L'intervention de l'Efsa, dont la mission englobe la santé animale, visera aussi, certainement, à rassurer sur l'absence de risque de transmission du virus à l'Homme. Sa mission, fournir dans un premier temps à la Commission européenne des scénarii probables sur la façon dont le virus pourrait se manifester chez les animaux dans les prochains mois. L'Efsa devrait centraliser les données épidémiologiques des États membres pour fournir une évaluation globale de l'impact de l'infection par le virus de Schmallenberg sur la santé et le bien-être des animaux, ainsi que sur la production animale…


L'Efsa rassure à nouveau : « Il n'existe actuellement aucune preuve que le virus de Schmallenberg puisse engendrer des maladies chez les humains », en rappelant la position similaire de l'ECDC, mais reste en liaison étroite avec l'ECDC sur les questions qui pourraient affecter la santé humaine, « si celles-ci devaient se présenter ».


Sources : ECDC-EFSA « Le soutien de l'EFSA est sollicité dans le cadre des travaux de l'UE sur le virus de Schmallenberg »


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