
Loin d'être une dissertation sur la foi et le mysticisme, ce roman nous fait voyager dans le temps et dans l'espace. Nous sommes en Bourgogne mais aussi en croisades, avec une femme mais qui observe les hommes, dans une hagiographie et ses légendes...
Des personnages forts, aux caractères tranchés, de la violence, des mots, Dieu pas tant que ça, voire pas du tout, quelques images fortes d'architectures, de l'amour, des mensonges en nombre, des superstitions...Ce roman, comme un conte, joue sur des mythes et des légendes populaires, qui remplacent bien souvent un Dieu qu'on attend au coeur du récit.
La voix de Carole Martinez garde intacte cette force que j'avais apprécié dans Le Coeur cousu, cette puissance évocatrice, sa chaleur et son timbre si beau.
Pour celles qui aiment les héroïnes médiévales et spirituelles, vous pouvez lire ce roman ou celui-ci, vous resterez dans ce genre d'ambiance !