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La DÉFICIENCE COGNITIVE LÉGÈRE affecte plus les hommes que les femmes – Neurology

Publié le 07 février 2012 par Santelog @santelog

La DÉFICIENCE COGNITIVE LÉGÈRE affecte plus les hommes que les femmes – NeurologyLes taux d'incidence de la déficience cognitive légère (DCL) sont considérables et tout particulièrement chez les hommes, bien plus touchés que les femmes. Ces chercheurs de Rochester concluent à l'issue de leur étude sur le vieillissement que plus de 6% des personnes âgées de 70 à 89 ans développent, chaque année, une déficience cognitive légère. Une déficience qui semble affecter les hommes bien plus que les femmes et particulièrement ceux qui ont un faible niveau d'études. Ces personnes atteintes de déficience cognitive légère, à mi-chemin entre une tendance fréquente à l'oubli et le développement de la vraie démence, comme dans la maladie d'Alzheimer, sont un peu des oubliées du système de soins. Des conclusions publiées dans l'édition du 25 janvier de Neurology, la revue de l'American Academy of Neurology qui suggèrent que les facteurs de risque de DCL devraient être étudiés séparément chez les hommes et les femmes.


Les personnes atteintes DCL ont de légers problèmes avec la pensée et la mémoire mais qui n'interfèrent pas avec les activités quotidiennes. Pourtant leur propension à l'oubli est souvent évidente pour leur entourage. Leurs symptômes, une difficulté à apprendre et à se rappeler de nouvelles informations, une difficulté à résoudre des problèmes ou à prendre des décisions, l'oubli d'événements récents ou une difficulté à effectuer des activités mentales complexes.


Peu d'études ont déjà mesuré l'incidence de la DCL et de ses sous-types en fonction de critères comme le sexe ou l'âge. Cette étude sur le vieillissement de la Clinique Mayo, menée sur 1.450 participants a estimé l'incidence de la déficience cognitive légère amnésique et non amnésique chez les hommes et les femmes séparément, auprès de 1.450 participants âgés de 70 à 89 ans. Les participants ont subi une évaluation complète de leur état cognitif à 15 mois d'intervalle sur la base de l'échelle clinique de la démence, d'une évaluation neurologique et de tests neuropsychologiques.


Un taux d'incidence de 6,4%/an : L'étude conclut que 296 des 1.450 participants ont développé une DCL soit un taux d'incidence de 6,4% par an. Chez les hommes, le taux d'incidence s'élève à 7,2% vs 5,7% par an pour les femmes. Le taux d'incidence pour la DCL amnésique s'élève à 3,77% (dont 4,4% pour les hommes et 4,3% pour les participants à faible niveau d'études), non amnésique 1,47% (dont 2% pour les hommes).


Les taux d'incidence de DCL sont donc considérables, conclut l'auteur principal, le Dr Rosebud O. Roberts de la Division d'épidémiologie de la Clinique Mayo. : Cela signifie que chaque année, dans la tranche d'âge 70-89 ans, 6,4% des sujets développent une déficience cognitive légère. Les différences dans les taux d'incidence par sexe montrent aussi que les facteurs de risque sont très probablement différents pour les hommes et pour les femmes.


Une récente étude publiée en janvier 2012, menée par des chercheurs de l'Inserm, de la Harvard School of Public Health (Boston) et de l'Université de Bristol (UK) suggérait que le déclin cognitif débute dès l'âge de 45 ans.


Source: Neurology Jan. 25, 2012 doi: 10.1212/WNL.0b013e3182452862The Incidence of MCI Differs by Subtype and is Higher in Men"


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