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Film du jour (13) - Snake Plissken

Publié le 07 mars 2008 par Zegatt

Grand rabais sur la cinématographie du jour : 2 films pour le prix d’un, autour du personnage de Snake Plissken, films tous deux signés par Carpenter, New York 1997 et Los Angeles 2013. Je fais d’ailleurs face à un dilemme, est-ce que ces films sont des nanars ? Grande question, car soit ils sont mauvais mais avec quelques répliques bien senties tout de même, soit ils sont ratés et plutôt risibles…

Film du jour (13) - Snake Plissken

Mes premières armes avec Cronenberg (et déjà Kurt Russell) s’étaient faite avec The Thing ; sombre, sanglant, bordélique, une sorte d’Alien (le premier du nom j’entends) en moins fin, mais peut-être en plus efficace et un brin plus intéressant. Bilan plutôt positif donc, qui m’a amené à renouer avec ce couple réalisateur/acteur.

Les deux films fonctionnent sur le même synopsis : dans une ex-ville américaine devenue un pénitencier géant (NY ou LA, le système est le même), quelque chose ou quelqu’un qui ne devrait pas y être y est, justement. Et les autorités, dans les deux, après un chantage, décident de balancer Snake Plissken, sombre personnage sans foi ni loi (quoique), pour récupérer la fameuse chose/personne. Dans un cas, ce sont des explosifs qui sont introduits dans le corps de Plissken, dans l’autre, un virus qui lui est injecté. Quoiqu’il en soit, s’il n’est pas de retour avant l’heure H, il va mourir. Mais par contre, s’il revient, c’est lui qui voudra tuer tout le monde (enfin, surtout les salops qui représentent l’autorité dictatoriale semi-fascisante).

Comme ça, ça sonne un peu creux. A dire vrai, ça l’est. Kurt Russell aura beau user de son charisme, il ne sauve pas grand chose. Effets spéciaux ratés, personnages sans intérêt (qu’il s’agisse du Président des Etats-Unis, d’un vilain pseudo-révolutionnaire qui se prend pour Ernesto Che Guevara ou encore du salopard de militaire en chef joué par Lee Van Cleef - pourquoi ce grand acteur a-t-il échoué là-dedans ?), répliques “cultes” dont on se passerait bien (”- Plissken, qu’est-ce que vous foutez ?/- Je vous emmerde”), intrigue portée sans conviction, seconds rôles qui débarquent au hasard (et tous connaissent Plissken !) et jeu sur l’appelation du héros que je n’ai toujours pas compris (”- Snake !/- Appelez-moi Plissken” ou dans sa variante “- Plissken !/- Je m’appelle Snake”, si quelqu’un a pigé le truc, je suis d’ailleurs preneur d’une explication).

Alors, que pouvons-nous en sauver ? Au niveau crédibilité, le premier opus, New York 1997 tient plus la route, où l’on retiendra tout de même les efforts que font Russell et Van Cleef pour assurer un minimum de présence et de prestance. Mais la chute est sans grande conviction, plutôt risible.

Le second est un amalgame de n’importe quoi, avec quelques passages gores parfaitement injustifiés (Carpenter aime trop l’hémoglobine rougeoyante et les variations sur le thème du zombie, hélas) et des effets spéciaux. Mais la chute est bien plus efficace, plus paradoxale. Et aussi une scène de 30 secondes à peine où Plissken est drogué et où soudain la caméra de Carpenter se met à évoluer de façon très intéressante. Si vous êtes venus à bout du premier, vous survivrez aussi au second.

En résumé, si les pérégrinations de Kurt “Snake Plissken” Russell manquent à votre cinémathèque, continuez à vous en passer, ce n’est pas un drame ! Enfin, chose amusante qui mérite d’être notifiée : se voulant en partie précurseur d’un futur hypothétique, la saga Snake Plissken propose ce parallèle étonnant ; dans le premier opus, Plissken arrive à New York en se posant en planeur sur le World Trade Center et dans le second, il surfe sur un Tsunami dans Los Angeles… Comme quoi…


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LES COMMENTAIRES (2)

Par zoku
posté le 23 mai à 00:46
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c'est toi le nanar ,le simple fait que tu comprennes pas certaines repliques le prouvent.

Par Hellvice
posté le 01 mars à 13:27
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Confondre Carpenter et Cronenberg fallait le faire. Et dire de ces deux films qu'ils sont des nanards mal réalisés et franchement culotté. Le miracle d'internet: on laisse n'importe qui dire n'importe quoi!

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