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Cela commence par "Chez nous" ...

Par Reginezambaldi
... en 2007. Décidément, le temps file!

Chez nous, c'est l'histoire de Mathilde, grand reporter, qui retourne dans la maison familiale vingt-quatre heures avant que celle-ci ne soit détruite par les bulldozers.On est en mai, dans le sud de la France, et cette jeune femme va entreprendre, contre ses propres attentes, un voyage à l'envers, qui s’avérera plus que révélateur.

Une journaliste avait écrit à la parution du livre que je cherchais " à capter lasubtilité des liens véritables entre les êtres, les instants imperceptibles oùles choses changent, entraînant dans leur métamorphose des personnages parailleurs si généreusement campés qu’on pense les connaître !"   Si je reprends ses propos, ce n'est pas pour faire un autosatisfecit facile , mais plutôt parce qu'effectivement elle a compris ce à quoi tendait ce livre (et les autres aussi, d'ailleurs): ce qui m'intéresse ce sont les rapports humains que j'habille de situations, d'anecdotes, de détails géographiques, mais l'important, c'est la vie, ses fragilités et ses forces.
Chez nous est un arrêt sur image dans le quotidien, quand l'inattendu bouscule les agendas: Mathilde qui court d'un malheur du monde à un autre, qui ne s'arrête que pour échanger quelques baisers furtifs avec le beau Pablo, Mathilde qui croit vivre la vie qu'elle aime et qu'elle a choisie librement, Mathilde qui tourne le dos à un passé qui va la rattraper subrepticement, presque insidieusement dans la quiétude d'un jardin, sous un figuier...
Les élèves des classes de baccalauréat international qui ont étudié le livre y ont relevé en majorité les thèmes du bonheur, de la destinée, de la fatalité...C'est vrai que le bonheur y tient une place importante, Mathilde sait qu'il existe, mais sa fugacité lui fait peur! Moi, ce qui me fait peur, c'est le fait de gâcher sa vie, d'être tellement pris par ses activités que l'on ne prend même plus le temps de lever le nez pour voir un tourbillon de flocons ou de traverser une ville la nuit pour aller serrer dans ses bras un être cher.  C'est réaliser un matin, que l'on s'est menti à soi-même, et que l'on aurait dû effectivement partir vivre à la campagne, rejoindre son amant en Australie ou reprendre ses études, mais qu'il est trop tard. La vie est courte et nous n'en avons qu'une.(*)
Chez nous, enfin, c'est aussi une réflexion sur la vraie valeur des choses, la valeur affective des objets, même disparus, qui ne tient qu'à leur charge émotive que nous portons en nous, à condition de bien vouloir le reconnaître.Voici pour clore ce premier résumé, quelques commentaires de lecteurs qui ont pris le temps de me faire part de leurs réactions: je les relis toujours avec une grande émotion - le partage s'est accompli, souvent au-delà de mes espérances! N'hésitez pas à y ajouter les vôtres...
Enfin lu  " Chez nous". Quel bijou de bonheur! C'est tout à fait ce qu'il me fallait de ces temps-ci... On en sort le sourire aux yeux et à l'âme! Finesse de descriptions et d'impressions, couleurs de joie et recherche de soi dans la vitesse de cette vie... Françoise G., Bruxelles)  
(…) Il est difficilede trouver un roman  qui évoque la Provence, ses couleurs, sessenteurs, ses fleurs, la chaleur du soleil et la fraîcheur desbastides en pierre, avec autant de simplicité, de bonheur, de force deconviction que Chez nous. (Bernadette Fort, professeur de littératurefrançaise, Northwestern University, Evanston - Chicago)
Encore merci pources moments de tendresse et de nostalgie volés au quotidien (Christine, Toulon)
Bravo, Régine, j'ai trouvé le texte vraiment très beau, très attachant. 
(Yvette Z’Graggen, écrivaine)

J'ai lu "Chez Nous". Je me suis attachée, j'avais envie desavoir, de connaître, de tout savoir ! Vous avez, c'est une évidence, le sensdu détail, de l'anecdote, de faire jaillir la vie, de camper un personnage... Lesens du mot, aussi. (Katherine Pancol, écrivaine)
C’est la deuxième fois qu’un livre me met unebonne dose d’humidité dans les yeux. Tout simplement superbe et très, trèsémouvant. Quel talent! J’attends le deuxième avec une grande impatience. Mercipour ces instants de pur bonheur. (Catherine S.,Lausanne)
(*) Il est évident que ce genre de réflexions est un luxe que de trop nombreuses personnes ne peuvent s'offrir, n'ayant même pas la possibilité de faire des choix... Néanmoins, nous trouvons souvent des exemples d'hommes et de femmes admirables qui ont su prendre des décisions risquées à la croisée de chemins escarpés!

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