Nous vous proposions ici notre chronique du Tout du monde en 80 jours, ce spectacle de théâtre sur glace que l’on doit à Olivia Candeloro.
Pour patiner sur glace dans le rôle principal de Phileas Fogg, nous retrouvons son mark Philippe Candeloro. Ce dernier qui se révèle être un très bon comédien a accepté de répondre à quelques questions autour de ce spectacle. C’est la deuxième fois que nous accueillons le patineur en interview et nous en sommes ravi.
Bonne lecture.
Bonjour Philippe,
Pouvez-vous nous dire comment est venue l’idée de ce spectacle théâtrale sur glace ?
L’historique c’est qu’en 2009 nous avons eu une commande d’un spectacle pour enfants pour un comité d’entreprise et moi, ça faisait justement un petit moment que j’insistais auprès d’Olivia, ma femme, pour qu’elle créée un spectacle pour enfants car nous n’en avions jamais fait. Nous avons saisi cette oppurtunité et on a choisi ce thème du tour du monde. C’est Olivia qui c’est occupée de tout car moi à ce moment-là j’étais dans mes problèmes de la fin de ma tournée d’adieu. Après je suis reparti sur Holiday on Ice et j’ai laissé Olivia tout faire en suivant le dossier au niveau administratif et exécutif. Je ne voulais pas trop en faire car d’une part je n’avais pas le temps et ensuite c’était un projet sur lequel je ne devais pas apparaitre à la base.
Vous n’étiez pas sur la glace à la base ?
Il devait juste y avoir une apparition vidéo pour faire les Post Chronicles pour essayer de mettre en avant la partie comédie que j’avais envie de faire et non pas être l’artiste qui doit toujours répondre aux attentes du public en patinant. On a donc lancé ce spectacle qui a eu un joli succès et j’ai tout de suite vu l’impact au niveau familial. Après Holiday on Ice, on a essayé de vendre ce projet dans plusieurs villes de France mais comme je n’étais pas sur la glace les gens ne voulaient pas le prendre, par peur de ne pas rentabiliser la date. Moi, à côté j’ai eu une opportunité pour faire du théâtre mais qui n’as pas aboutie donc au bout d’un moment je me suis dit « hors de question de laisser ce spectacle au placard » et s’il il le faut je m’y intègre. Si je n’étais pas dans le projet c’était aussi et surtout pour mettre en valeur le travail d’Olivia et si je suis là je lui fait de l’ombre. Je parle de reconnaissance artistique pour son travail et non pas médiatique car ça ne l’intéresse pas du tout, mais qu’on dise qu’elle monte des projets qui tiennent la route c’est l’enjeu car on a beaucoup d’idées pour la suite mais pas les finances qui vont avec.
Une fois décidé que vous alliez jouer dans le spectacle, le choix du rôle de Phileas Fogg s’est imposé ?
Comme j’avais suivi la partie exécutive j’aurais pu prendre n’importe quel rôle mais on s’est dit que j’allais prendre le rôle principal qui n’est pas le plus important dans le spectacle. Et Phileas Fogg est un anglais toujours propre sur lui donc on a fait un contrepied au fait que les gens veulent toujours que je les amusent en faisant le clown. On a fait ré-ecrire les textes par Sophie Jézéquel, ça a été un peu compliqué car c’est la première fois que l’on travail avec un auteur et on maitrisait peu ce côté là d’une production mais c’est un véritable spectacle tremplin pour apprendre et arriver à ce que je veux faire assez rapidement.
Vous êtes entouré de patineurs et aussi d’autres comédiens, vous les connaissiez avant de débuter le projet ?
Les patineurs sont ceux de la Candeloro Show Company donc forcément je les connait tous. Pour les comédiens le casting a été fait par Olivia et Sophie Jézéquel sur plusieurs jours et c’est elles qui ont choisi Passe-Partout et les 2 inspecteurs Fix car l’un des acteurs ne pouvaient pas faire toutes les dates. Pour moi ce sont les 2 personnages qui tiennent vraiment l’histoire et les acteurs les interprètent très bien.
Les retours sont assez positifs, vous êtes content de l’accueil du public jusqu’à présent ?
Sur ce projet je pariais vraiment sur le concept du théâtre sur glace car c’était inédit. Donc quand on est les premiers soit on essuie les plâtres ou on reçoit les critiques du milieu mais au niveau du public c’est génial. Les gens ne savent pas ce qu’ils viennent voir en fait excepté que je suis dedans donc ils se disent « on va voir Candeloro ». Comme il y a 15 minutes de spectacle au début pour installer les rôles, ce qui peut paraitre un peu enfantin et peu adapté à un public on va dire de parents et petit à petit ils rentrent dans l’histoire et en oublient la glace synthétique, la taille de la piste et peut-être le fait que Candeloro ne patinera pas assez.
Le Mediateaseur remercie une fois de plus Philippe Candeloro pour son temps et sa vraie gentillesse afin de parler du spectacle Le tour du monde en 80 jours. Toute la troupe a des dates de prévues jusqu’en novembre prochain donc n’hésitez pas à prendre des places que vous ayez des enfants ou non, vous passerez une très belle soirée.