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[blu-ray] Ciné-Club Sensation, séance n°15 : Dark City director’s cut

Publié le 12 février 2012 par Vance @Great_Wenceslas
Dark-City-00.jpg 4,5/5 Après avoir « zappé » le mois de janvier en raison d’emplois du temps peu concordants, nous avons décidé de nous retrouver début février pour une double séance de  Ciné-Club Sensation. Comme d’habitude, outre les films sélectionnés après sondage sur le forum, il y avait au menu de la bonne humeur, de la bonne bouffe et beaucoup de discussions passionnées tournant autour du cinéma. Ciné-Club Sensation Séances de l’année (a priori, toutes en blu-ray) : ·   Dark city, director’s cut ·   Appaloosa ·   L'Arnaque ·   Legend ·   The Social Network ·   Le 13e Guerrier ·   Moulin rouge C’est le film de Proyas qui a eu l’honneur d’ouvrir l’année. Un film que chacun des participants (6, cette fois) connaissait plus ou moins intimement, mais dont la version director’s cut n’avait pas été exploitée en DVD zone 2. Ce n’était donc, a priori, pas une séance de découverte à proprement parler et il y avait fort peu de chances que les commentaires soient désobligeants, voire même un tant soit peu négatifs tant l’aura de cette pièce maîtresse du cinéma de SF était grande auprès de nous. Dark-City-01.jpg Dès les premières secondes, des variations plus ou moins perceptibles se font jour par rapport à la version distribuée en salles : un montage subtilement différent et la disparition de l'intro en voix off tendent à augmenter la tension et impliquer davantage le spectateur dans cette ambiance oppressante. On notera aussi (merci TWIN pour les remarques !) l’apparition de personnages secondaires (la fille de la prostituée) et plus de détails sanglants sur les cadavres. L’intrigue, quant à elle, est toujours aussi riche et nous fait profiter d’une histoire dense dans laquelle se débattent quelques humains désespérés au sein d'un monde plongé dans la nuit éternelle, manipulés sans le savoir par des êtres quasi-omnipotents. De ces toits perpétuellement enténébrés (des décors qui seront repris, ainsi qu’une partie du character design, dans Matrix) à ces intérieurs glauques issus d’une époque mal définie oscillant aux alentours des années 1940, on navigue dans une enquête fuligineuse dont les révélations, savamment distribuées, dévoilent un récit d’anticipation osé et visionnaire. De la très grande SF, donc, qui jouit aussi d'un bon casting (Kiefer Sutherland est assez convaincant en médecin équivoque, Jennifer Connelly est toujours aussi craquante – à noter que cette fois, c’est bien sa voix qu’on entend dans les deux chansons qu’elle interprète - et William Hurt est proprement impérial) même si on peut déplorer une BO un peu poussive, manquant d’allant et d’ampleur. Dark-City-02.jpg La copie HD est plutôt bonne et renforce la palette de couleurs (dès les premiers plans, on sait qu'on balancera constamment entre du violine et du vert pisseux) mais la VF (DTS HD) grésille parfois, avec des variations d’intensité notables - on se consolera avec quelques excellents doubleurs, dont Feodor Atkine, toujours magistral, qui compensent les faiblesses des voix féminines.
Dark City, director’s cut Un film de science-fiction d’Alex Proyas (1998) avec Rufus Sewell, Kiefer Sutherland, Jennifer Connelly & William Hurt. Un blu-ray Metropolitan (2010) Region B : 2.35 : 1 en 16/9 ; VF DTS HD-MA ; 111 minutes. Résumé : John Murdoch se réveille dans une chambre d’hôtel et découvre à ses côtés le cadavre d’une femme. Il ne se souvient ni de la nuit passée avec elle, ni de celles qui l’ont précédée : il a perdu la mémoire. Traqué par la police qui le soupçonne d’être un tueur en série, poursuivi par les Etrangers, des êtres mystérieux aux pouvoirs terrifiants, il cherche à retrouver son identité. Mais dans une ville où la réalité n’est qu’illusion, la vérité est au-delà de toute imagination…

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