genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2003
durée: 1h30
l'histoire: Un groupe d'amis est invité à une rave party sur une île mystérieuse. Sur place, ils sont attaqués par des zombies. Les monstres sont dirigés par une créature démoniaque terrée dans un sombre manoir.
la critique d'Alice In Oliver:
Cela faisait un petit moment que l'ami Uwe Boll n'avait pas été abordé sur ce blog ! Certes, depuis quelques années, le zeddard semble s'être racheté une conduite via quelques films plus ambitieux qu'à l'accoutumée.
Mais n'oublions pas que ce tâcheron reste tout de même responsable de plusieurs adaptations de jeux vidéos bien foireuses.
Preuve en est avec House of the Dead, en sachant que Uwe Boll remettra le couvert avec la suite, donc House of the Dead 2.
C'est aussi avec ce genre de série B, voire série Z, que Uwe Boll se forgera la réputation de réalisateur mal aimé et rejeté par la profession.
Les journalistes et la presse cinéma se chargeront largement de le descendre, parfois avec juste raison, mais souvent gratuitement.
En même temps, il faut bien le reconnaître: avec ce genre de film, Uwe Boll donne également le bâton pour se faire battre.
House of the Dead accumule un peu près tous les défauts possibles. Dès le début, le film a le mérite de présenter les hostilités via une galerie de personnages parfaitement débiles et totalement inintéressants.
Ce sont donc des étudiants idiots et en manque de sexe qui nous présentés. Ces derniers doivent se rendre sur une île mystérieuse pour participer à une rave party.
Une fois sur place, la fête n'a pas lieu mais nos héros n'ont pas trop l'air inquiets. Qu'à cela ne tienne, les zombies du coin ne tardent pas à se manifester.
A partir de là, bienvenue dans un festival nanardeux dont Uwe Boll a le secret. En dehors d'une intrigue totalement inexistante, le cinéaste multiplie les séquences foireuses et les plus insensées.
C'est souvent mal réalisé et mal cadré. A cela, rajoutez quelques insertions du jeu vidéo original et vous obtenez une grosse purge qui semble totalement assumée. Ensuite, il y a aussi les effets spéciaux et les maquillages des zombies évidemment grotesques. Nos morts vivants ressemblent davantage à des clodos qui traînent lamentablement leurs guêtres. Toutefois, House of the Dead remplit son quota nichons en insistant largement sur les poitrines des belles jeunes femmes en présence.
Bref, Uwe Boll est égal à lui-même et signe un très gros nanar avec des zombies, digne des pires chiures réalisées par Bruno Mattei.
Note: 0/20
Note nanardeuse: 17/20