L'histoire: L'Indien, un criminel très dangereux, s'est évadé. Deux chasseurs de primes vont s'associer pour le retrouver ainsi que ses complices...
La critique d'Alice In Oliver:
...Et Pour Quelques Dollars de Plus, réalisé par Sergio Leone en 1965 est le second volet de la trilogie du dollar, Pour Une Poignée de Dollars et Le Bon, la Brute et le Truand étant respectivement les premiers et troisièmes épisodes.
C'est une trilogie culte. Sur les forums, il existe un vieux débat qui consiste à déterminer quel est le meilleur opus de la saga.
Personnellement, j'ai une affection particulièrement pour Le Bon, la Brute et le Truand, le chapitre le plus connu de la trilogie.
Je sais... Ce n'est pas très original ! ...Et Pour Quelques Dollars de Plus réunit Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Gian Maria Volonte et Klaus Kinski.
Au même titre que Le Bon, la Brute et le Truand, ce western spaghetti propose une confrontation, voire une véritable guerre déclarée entre trois hommes: le Manchot (Clint Eastwood), le colonel Mortimer (Lee Van Cleef) et l'Indien (Gian Maria Volonte).
Le Manchot et Mortimer sont deux chasseurs de primes à la recherche du même criminel, à savoir l'Indien. Dans un premier temps, les deux tireurs se jaugent et se retrouvent opposés l'un à l'autre. Toutefois, s'ils veulent tuer l'Indien et toucher la récompense, ils doivent s'entendre et établir une stratégie.
Mortimer a une seule exigence: le Manchot doit lui laisser l'Indien.
Par la suite, le film révélera les raisons qui poussent Mortimer à régler ses comptes avec le truand. L'explication se trouve évidemment dans le passé du colonel. Pour l'anecdote, Sergio Leone pensera à plusieurs acteurs pour jouer le colonel Mortimer: les noms de Lee Marvin et Robert Ryan seront évoqués.
Finalement, c'est Lee Van Cleef qui obtient le rôle. En même temps, l'interprète s'est forgé une réputation dans les westerns des années 50 en jouant les rôles de méchants.
Clairement, Lee Van Cleef a vraiment la "gueule" de l'emploi. Avec Mortimer, il trouve un personnage plus complexe qu'à l'accoutumée.
Sa quête est avant tout dictée par la vengeance. Pour le reste, ce second volet de la trilogie du dollar fait partie des sommets de Sergio Leone.
Tout se joue dans la mise en scène qui joue habilement sur le jeu des regards, une ambiance stylisée et sur quelques séquences de duel absolument incroyables.
Ensuite, ce western peut s'appuyer sur l'excellente musique composée par Ennio Morricone. Enfin, Sergio Leone multiplie les gros plans sur les visages de ses protagonistes. Pour le réalisateur, c'est une façon comme une autre de nous faire partager les émotions de ses personnages: la peur, la mort, l'angoisse, les larmes, les rires sardoniques et les tensions font partie de ce wester typiquement Leonien.
Bref, du très grand cinéma.
Note: 18/20