Jusqu’au 29 février est présentée au Forum des Images de Paris la série de films London Calling. Le nom de la série est issu du troisième album du groupe anglais The Clash, sur lequel un des titres porte le même nom, pour représenter l’attrait des cinéastes pour cette ville.
La série est organisée autour de films produits à Londres et qui reflètent l’importance de la ville dans la cinématographie de tous les temps, tant par sa caractéristique cosmopolite, comme les paysages, ainsi que l’identité particulière que donne le brouillard, élément naturel qui la rendit célèbre dans quelques films de suspens.
Il faut reconnaitre que Londres a inspiré de grands créateurs, artistes, romanciers et que les classiques William Shakespeare et Charles Dickens lui ont rendu hommage dans leurs œuvres. Elle a aussi été recréée dans des films pour enfants comme Mary Poppins et dans beaucoup d’autres qui font partie de la filmographie mondiale.
Dans la série différents styles narratifs ont été choisis, dans Everyday London sont présentées des histoires réalistes d’un Londres quotidien, située dans une zone populaire où la vie nocturne se déroule avec les problèmes classiques de ces zones, comme le chômage, le travail précaire.
Le film se rapproche d’un documentaire, bien que les traits de subjectivité de la trame des arguments nous rappelle que ça n’en est pas un. Les récits explorent les désirs d’émancipation d’une population plongée dans la marginalisation due à ses origines ou son sexe.
Wonderland est un des films de cette série qui joue avec une esthétique délicate, son metteur en scène Michael Winterbotton réalise un important travail pour montrer l’image bucolique de la ville, de rues pavées avec une musique de Michael Nyman. Ce film sera présenté le 19 février.
Apocalyptic London correspond à une série de films qui seront projetés entre le 21 et le 29 février 2012. Parmi elles il y a des films de fiction et réalité avec en décor la ville détruite. Il y a un documentaire sur comment survécut la ville et ses habitants au milieu des bombardements réalisés par les forces allemandes durant la Seconde Guerre Mondiale, où la résistance à la destruction totale est dans chaque action des habitants de la ville.
Pour les londoniens, la fiction de l’apocalypse ou de la destruction totale a été une obsession à partir de la vulnérabilité qu’ils vécurent durant la II Guerre Mondiale et la menace continue, durant les années suivantes, de nouveaux conflits planétaires. Il faut se rappeler que durant la Guerre Froide devinrent célèbres les recommandations sur comment survivre à a un conflit nucléaire à Londres. Par conséquent, cette série de films est un moyen intéressant de comprendre la psychologie des Londoniens face à n’importe quelle catastrophe naturelle ou humaine.
Dans cette angoisse apocalyptique, de nombreux films ont marqué la cinématographie, tel est le cas de la futuriste Orange Mécanique, où Stanley Kubrick joue avec la dévastation au travers de la violence arbitraire et généralisée.
Pour plus d’information: http://www.forumdesimages.fr/fdi/Cycles/London-Calling