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House Of The Dead 2

Publié le 16 février 2012 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2005
durée: 1h35

l'histoire: Sur un campus universitaire, une infection transmise par des zombies touche la plupart des étudiants. Une agence gouvernementale est alors chargée d'endiguer la propagation du virus et l'invasion des zombies par la même occasion.

la critique d'Alice In Oliver:

Certes, le premier House of the Dead, réalisé par Uwe Boll, était particulièrement mauvais ! Pourtant, il faut croire que le premier opus a trouvé son public dans les bacs des dvd à deux euros, puisqu'une suite, donc House of the Dead 2, est signée en 2005. Cette fois-ci, changement de cinéaste.
Uwe Boll n'est plus de la partie et est remplacé par Michael Hurst.

Le réalisateur semble avoir la volonté de faire oublier le précédent chapitre. Dès son introduction, House of the Dead 2 a le mérite de présenter les hostilités.
Michael Hurst apour ambition de signer un second volet qui soit le plus fidèle possible à l'esprit et l'univers du jeu vidéo.
Mission réussie ? Pas vraiment.

On serait même tenté de répondre "pas du tout". Certes, Uwe Boll avait réalisé un premier opus particulièrement médiocre.
Mais au moins, le premier House of the Dead avait le mérite d'être rigolo. Or, sa suite n'est qu'un gros navet ennuyeux, même pas drôle à force de verser dans le grossier et la caricature.

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Au niveau des influences, House of the Dead 2 oscille entre la saga Resident Evil et les films de George A. Romero.
Hélas, le film de Michael Hurst n'a pas les moyens de ses ambitions. La faute revient probablement aux personnages, tous plus débiles les uns que les autres. Rarement, on aura vu des soldats aussi idiots au cinéma.
D'ailleurs, l'un de ces militaires se révèle tout à fait insupportable, accumulant les grossièretés et les blagues scatos toutes les cinq secondes.

A cela, rajoutez deux héros sans charisme et sans envergure et vous obtenez un film de zombies qui passe totalement à côté de sa cible.
Finalement, on finirait presque par regretter la purge réalisée par Uwe Boll. C'est dire la médiocrité de ce second chapitre, qui se voudrait bourrin mais qui se révèle mou du genou. Ah oui, dans ce désastre, on retrouve Emmanuelle Vaugier, qui ferait mieux de retourner dans ses productions érotiques de seconde zone.

Note: 0/20
Note naveteuse: 17/20


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