Nemesis 2: Nebula

genre: science fiction
année: 1995
durée: 1h35

l'histoire: Au XXIème siècle, les cyborgs ont gagné la guerre contre les humains. Cependant, la résistance a créé un enfant capable de détruire les machines. La mère de cet enfant est poursuivie par les robots jusque dans le passé puisqu'elle est envoyée en 1980. L'enfant nommé Alex devient une femme guerrière et doit faire face à Nebula, un cyborg programmé pour la détruire.

la critique d'Alice In Oliver:

Et oui, pour ceux qui l'ignorent, il existe un Nemesis premier du nom, déjà réalisé par le prolifique Albert Pyun, un cinéaste tâcheron surtout spécialisé dans les films de science fiction aux relans post-apocalyptiques.
Le premier film ayant trouvé son public dans les vidéos clubs via la vhs, il était donc logique qu'une suite soit signée peu de temps après.

Bienvenue dans Nemesis 2: Nebula, réalisé en 1995 ! Mieux encore, un troisième opus sera produit dans la foulée.
Pour le reste, Nemesis 2: Nebula oscille entre Predator et le scénario du premier Terminator. Là aussi, il est question de voyages temporels.
A tel point que le scénario est limite labyrinthique, voire totalement incompréhensible.

Attention, SPOILERS ! Dans le futur, les machines ont gagné la guerre contre les humains. Toutefois, certains scientifiques ont créé un nouveau type d'ADN et l'expérimentent sur un embryon humain. Ce futur bébé sera en mésure d'anéantir les cyborgs.
La mère de l'enfant est évidemment poursuivie par les machines. Pour échapper aux robots, l'enfant, Alex, est envoyé dans le passé et devient une guerrière enragée.

Les machines décident de l'éliminer et envoie un androïde, le Nebula, programmée pour l'assassiner. A partir de là, la caméra d'Albert Pyun se concentre sur le physique impressionnant de Sue Price.
Clairement, la jeune femme bodybuildée n'a pas grand chose à envier à l'ami Schwarzy. L'actrice est largement mise à contribution.

Elle bat des bonhommes musclés au bras de fer et fout une trempe à la machine de service, sorte de version décérébrée du Predator.
C'est d'ailleurs le gros point faible du film: le robot en présence ne dégage rien. Ensuite, le Nebula (quel nom ridicule !) traîne lamentablement son museau et ressemble davantage à un gros insecte capable de se fondre dans le décor, plutôt simpliste au passage.

En résumé, l'action se déroule dans le désert du coin. Pour le reste, Sue Price impressionne évidemment par son physique.
Malheureusement, on n'en dira pas autant de son jeu d'actrice, tout bonnement lamentable ! Vous l'avez donc compris: Nemesis 2 est un gros nanar apocalyptique. Cependant, cette série B se suit sans déplaisir.
Le film multiplie les séquences d'action mais est également victime de son manque de budget.

Note: 03.5/20
Note nanardeuse: 15.5/20

Nemesis 2 : Nébula