Kingdoms of Amalur : Reckoning est un jeu en solo mêlant RPG et action, le tout baigné dans un univers d’Héroic Fantasy imaginé par Todd Mc Farlane (le créateur de Spawn), Den Roiston (Morrowind et Oblivion) et R.A. Salvatore (auteur de romans sur les Mondes Oubliés).
Au commencement, il y eu ma mort.
Pour se démarquer d’un genre déjà très représenté, les développeurs de Big Huge Games ont créé une trame très intéressante. Ainsi le début du jeu annonce tout de suite la couleur, nous voici mort et jeté dans une fosse commune. Mais c’était sans compter sur les expériences d’un gnome appelé Formorous Hugues. Celui-ci redonne la vie aux mort et dans notre cas, c’est une réussite, sauf pour notre mémoire qui a été gommée lors de la résurrection.
Amnésique et rapidement avec des tueurs à vos trousses, votre aventure débute dans le flou. Mais avant de commencer le jeu à proprement parlé, nous allons devoir commencer par sélectionner notre race entre Almain, Varani, Dokkalfar ou Ljosalfar (humaine, viking, elfe), décider d’une affinité avec l’un des éléments divins (Terre, air etc…), lui attribuer une classe (voleur, mage, …) et de revoir le look de notre avatar. De là, les premières minutes du jeu permettent de parfaire la prise en main et de s’apercevoir que le soft est très orienté action avec des combats en temps réels et des quêtes annexes qui s’offrent à vous dès le début de l’aventure.
Un univers connu mais riche.
L’univers à explorer est donc vaste et les quêtes nombreuses, pas de temps à perdre. Certes, l’aventure principale est assez courte (environ 8 heures) mais le titre offrent une grande liberté dans l’exploration du royaume d’Amalur (entre villes, forêts, déserts, etc.) et les quêtes annexes offriront facilement une durée de vie doublée (les jeux possèdent aussi de nombreux mini-jeux) même si elles ne sont pas toutes très intéressantes. Comme tout bon RPG, on peut faire du marchandage, persuader des personnage, faire bien entendu faire progresser le niveau de notre avatar et sa classe. Mais ingénieusement, n’oublions pas que vous revenez d’entre les morts, le tire permet de mixer vos classes et d’étendre ainsi vos possibilités, offrant un libre arbitre rare dans un RPG. Un plus qui démarque KOA : Reckoning de ses concurrents. On ressent très rapidement les influences de jeux tels que WOW ou Fable que ce soit dans la manière d’interagir avec les personnages ou dans la prise en main.
Côté combats, ils sont nombreux et très bien rythmés. Vous disposez de nombreuses armes (épée, bâton, arc, etc.) vous permettant de réaliser de nombreux coups. Et la magie et l’utilisation des sorts dévastateurs renforcent vos chances de victoire. Mais l’esquive sera également un atout majeur pour remporter la mise. Par contre, comme déjà annoncé, on peut regretter quelques faiblesses au niveau des quêtes et de l’histoire en général. Certes notre personnage a perdu la mémoire, mais est-ce une raison suffisante pour vouloir fréquemment nous embrouiller et nous faire participer à des quêtes dont on a parfois du mal à comprendre le sens. Mais KOA se rattrape sur ses graphismes et sa bande sonore très aboutie, un vrai régal pour les yeux et les oreilles et ce malgré quelques passages un peu vide suivant les contrées traversées. Un soft pas forcément des plus original, mais dont le contenu riche et la prise en main intuitive promet de longues heures d’exploration.
Indy
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Les graphismes, la bande sonore
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Pas de multijoueurs, des missions irrégulières
FicheType: RPG/action
Graphismes: Bande Son: gameplay: scénario: Durée de vie: |