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American Cyborg

Publié le 20 février 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: science fiction (interdit aux- 12 ans)
année: 1993
durée: 1h35

l'histoire: Alors que l'humanité, devenue stérile, est asservie par une intelligence artificielle, une jeune femme enceinte est traquée par un tueur androïde et indestructible.

La critique d'Alice In Oliver:

La science fiction est un univers riche et passionnant. Avec American Cyborg, réalisé en 1993, ce tâcheron de Boaz Davidson a bien l'intention de mélanger un peu tous les styles. American Cyborg pourrait donc se voir comme un mixe de plusieurs films: Cyborg avec Jean-Claude Van Damme, le premier Terminator et Mad Max.
L'action d'American Cyborg se déroule une nouvelle fois dans un monde post-apocalyptique et ravagé par une guerre atomique entre les machines et l'espèce humaine.

Les hommes sont devenus les esclaves des cyborgs. L'humanité toute entière est également stérile. Enfin, toute entière... Pas vraiment !
Sans que l'on sache vraiment pourquoi ni comment, une donzelle (Nicole Hansen) porte un embryon, qui devient donc le dernier espoir d'une humanité en péril.
Poursuivie par les cyborgs, la jeune femme est sauvée par un guerrier, un certain Austin.

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Ce dernier accepte de la conduire à un port: là-bas, l'héroïne pourra prendre un bateau et voguer vers un lieu moins hostile.
Mais évidemment, la route sera semée d'embûches. Elle et Austin devront affronter un cyborg, bien décidé à les exterminer.
Vous l'avez donc compris: le scénario est de facture classique.

Quant à Austin, c'est un croisement entre Max le guerrier de la route et Snake Plisken. Hélas, l'acteur, Joe Lara n'est pas Mel Gibson ni Kurt Russell.
Toutefois, American Cyborg est suffisamment rythmé pour que l'on ne s'ennuie jamais. Malheureusement, cette série B fauchée a les yeux plus gros que le ventre. Premièrement, l'action se déroule uniquement entre quelques entrepôts et déchetteries du coin.

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Ensuite, le cyborg de service manque singulièrement de charisme et les maquillages sont franchement grotesques.
Chaque apparition du robot déclenche quelques fous-rires involontaires. N'est pas Stan Winston qui veut. American Cyborg est un donc un nanar qui souffre d'un manque de budget évident. Ensuite, l'affrontement entre Austin et la machine tiendra toutes ses promesses avec arrachage de bras, musique hors sujet et quelques bastons mal chorégraphiées. Bref, sans pour autant être le nanar ultime, American Cyborg devrait au moins satisfaire les amateurs du genre.

Note: 04/20
Note nanardeuse: 14.5/20


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