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Meurtre à l'Elysée

Par Noirdepolars

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  • Poche: 263 pages
  • Editeur : Calmann-Lévy (1 avril 1994)
  • Collection : Les Lieux du crime
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2702115799
  • ISBN-13: 978-2702115794

Le mot de l’éditeur

Nuit tombante, un vendredi soir. Tout est calme dans l’appartement de Jacques Attali. Le conseiller spécial du Président de la République met la dernière main à son essai, « Mécanique ondulatoire et systèmes politiques modernes » quand le téléphone retentit. C’est Jean-Louis Bianco, le secrétaire général de la Présidence : « Jacques ? C’est très grave, arrive à l’Elysée tout de suite ; passe par le grille du coq ».

Ainsi commence en l’an un de la cohabitation l’énigme policière la plus inattendue et la plus dramatique du septennat : François Mitterrand trouvé mort assassiné dans son bureau.

Critique

Ecrit sous le pseudonyme hilarant de « Jean Duchateau », ce polar de Roland Cayrol, directeur du CEVIPOF rattaché à Sciences-Po et de l’institut de sondages CSA, se lit sans déplaisir aucun.

L’intrigue n’est pas d’une solidité à toute épreuve, loin s’en faut, elle est même assez invraisemblable, rappelant par certains côtés « Le grand restaurant » dans lequel s’illustra Louis de Funès.

Roland Cayrol a visiblement souhaité écrire une farce, mais en la farcissant de deux ingrédients qui rendent son ouvrage très intéressant

-    D’abord le lieu de l’intrigue, le palais de l’Elysée : toujours agréable de fouler les mêmes tapis que ceux sur lesquels évoluent nos chères édiles, mais on regrettera toutefois que la visite se limite aux pièces visitées par le journaliste… Or ses fonctions ne lui ont pas permis de tout voir.

-   Ensuite, et c’est ce qui fait le vrai sel du livre, imaginer les réactions du monde politique à l’assassinat de Mitterrand ; là, c’est assez jouissif, bien malpropre, bien sournois et sans doute très bien vu.

Mais pourquoi Roland Cayrol n'a-t-il pas, avec l'intelligence pourtant aigüe qu'on lui connait, imaginé une intrigue moins prévisible? Car là est vraiment où blesse le bât. Dès le premier tiers du livre, on est fixé sur la fin. Quel dommage !

 

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