Ce qu'il y a de bien avec nous autres auteurs autoédités, c'est ce regard naïf et ingénu que nous portons sur le monde. Candide. Cela nous permet parfois de mettre le doigt sur de réels problèmes ou bien, sur des tracasseries qui finalement, polluent la vie de pas mal de monde. Par exemple, pour les bons de commande Alize SFL.
Ces bons de commande concernent des ouvrages à envoyer par l'auteur autoédité, le diffuseur ou l'éditeur à Alize SFL, qui se chargera de les dispatcher aux différents clients. Jusque-là, pas de problème.
Sauf que la provenance des commandes n'est pas indiquée. On ne sait pas s'il s'agit d'une bibliothèque, d'un libraire ou bien de la Fnac.fr, l'un des principaux clients d'Alize SFL. Or, la marge libraire varie du tout au tout selon ces différents acheteurs : 40% pour la Fnac, 30% pour un libraire et aucune réduction pour les bibliothèques. Il faut donc appeler Alize SFL à chaque commande pour en identifier la provenance, et établir une facture adéquate selon les clients.
Pourquoi n'a-t-on pas l'identité du client initial directement sur le bon de commande ? Parce que, très certainement, Alize SFL n'entend pas que l'on s'adresse directement à celui-ci, ce qui le couperait d'une source de revenus. Compréhensible. Néanmoins, la fonction d'une société comme Alize SFL est de rendre les choses plus simples pour tout le monde. Pas de les compliquer. Donc, si l'on savait, sans pour autant identifier précisément le client, s'il s'agit de la Fnac, d'un libraire ou d'une bilbiothèque, cela nous épargnerait de passer du temps au téléphone.
Et, pour mon cas personnel, ce serait autant de gagné pour l'écriture.