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La mer ne peut pas effacer toutes nos traces

Publié le 23 février 2012 par Didier Vincent

"...alors on peut bien parier que l'homme s'effacerait, comme à la limite de la mer un visage de sable." Dernière phrase de Les mots et les choses, Michel Foucault.

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Cette belle phrase qui clôt le livre de Michel Foucault et referme, par la même occasion la belle page du structuralisme inaugurant, par là, une disette intellectuelle que nous connaissons encore avec ces quelques mièvres péroreurs universitaires qui drainent une "philosophie" populiste, de comptoir.

Là n'est pas le propos, mais une image, celle de la marée montante qui efface les éphémères traces sur le sable, et met en exergue celles qui font grimacer la nature. L'ostensible richesse du monde moderne pollue ou aseptise, trop ou trop peu. L'harmonie n'est pas son fort, mais l'expansion, pourvu que seul circule l'argent. La nature peut payer de son extinction progressive, de son étouffement sous cette masse de déchets du capitalisme.


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