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Quel jus d'orange ? (2) Intérêt du ultra-douces comme correcteur d'acidité.

Par Lof

Lima de Persia (Photo LOF - Ultra douce Lima-da-pérsia [origine Brésil])

Les oranges ultra-douces étaient largement diffusées dans le climat de l'oranger.
Elles sont inconnues ailleurs, car l'absence quasi totale d'acidité les rend difficilement transportables, elles se conservent mal.
Il est fréquent - ici dans le sud portugais – de voir les gens mettre du sucre dans le jus d'orange, il reste beaucoup d'orangers domestiques type blonde, de celles qui étaient exportées par bateau au XIXeme siècle, elles sont acidulées (Vale Besteiros, Pera da Vidigueira, Selecta, Conimbricence, Camoesa, Coroa de Rei, De Espinho, Dona Maria, Dom Joao, etc.).
Il existe une foule de ces oranges "sem acidez" qui disparaissent à tout jamais, elles ne sont pas inscrites aux catalogues, leur couleur va du jaune au vert (Lima verde, Lima d'Espanha) en passant par l'oranger.
Les jaunes (Laranja prata, laranja lemon, lima-da-pérsia, lima-dourada) ont la couleur d'un citron et servent encore de porte-greffe
Leur jus est un correcteur idéal d'acidité du jus d'orange blonde et des pomélos.
On l'utilise aussi en pâtisserie, dans les glaces, dans les boissons douces.
Une voisine brésilienne mange les ultra douces (var. Sucrenha) avec délectation, elle se damnerait pour ces fruits, tout comme M. Gosset dont M. et B. Baches rapportent qu'il en mangeait 6 par jour "en cachette de son épouse".
Notre voisine peut en manger le double sans se cacher de personne.

Laranja limon La pulpe est lumineuse, juteuse et plutôt jaune


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