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Les trois caballeros

Publié le 25 février 2012 par Olivier Walmacq

C'est l'anniversaire de Donald et son ami José Carioca lui a envoyé des cadeaux, dont un livre qui va l'envoyer très loin...

Les trois caballeros

La critique mexicaine de Borat

Walt Disney continue sa politique de films à petits budgets avec Les trois caballeros, pseudo-suite de Saludos Amigos.
Le film n'est par ailleurs très peu connu, mais néanmoins plus que son aîné. Pas introuvable mais vous aurez du mal à le trouver hors d'internet. S'il n'y a pas vraiment d'histoire, le réalisateur Norman Ferguson fait oublier le côté documentaire entrecoupé de sketchs du précédant film.
Cette fois, Donald Duck se trouve réellement au poste de star aux côtés de ses amis brésilien et mexicain, José Carioca (vu dans Saludos Amigos) et Panchito Pistoles. Ce dernier est un personnage inédit et aux antipodes de Carioca, gentlemen en puissance (il se déplace en costume classieux) et parapluie. Pistoles, comme son nom l'indique, est un fou du pistolet, muni du sombrero typique du mexicain et muni d'une fureur de vivre incroyable !

Les trois caballeros

Carioca offre à Donald pour son anniversaire un film et un livre. Ce qui donnera lieu à trois sketchs. Le premier est l'histoire totalement improbable mais fendarde d'un pingouin voulant quitter le froid pour les îles paradisiaques !
Après plusieurs tentatives détonnantes, le pingouin finit par atteindre sa fameuse île, où il crèvera de chaud mais pourra se la couler douce.
Le suivant est largement moins intéressant car son oiseau de personnage principal se révèle très vite agaçant par le son qu'il produit.
Quant au dernier avec le petit s'aidant d'un âne volant se révèle amusant sans être transcendant. La suite nous montre un Donald en pleine forme.
Clairement, et il est étonnant dans un Disney, Donald se révèle être un parfait obsédé ! Une véritable poilade que de le voir la bave aux lèvres devant un patelin de filles dénudées !

Les trois caballeros

Si la pauvre Daisy voyait ça! De plus, Carioca et Pistoles sont également en forme et assure le spectacle.
Mais au bout d'un moment, on sent que Ferguson s'est perdu. Le temps devient long, les gags tournent en rond, les numéros musicaux sont synonymes de baillements et font surtout figuration. Avouons-le, au bout de trois quarts-d'heure, on s'ennuie ferme. D'autant que l'on suit Donald dans un trip où une femme en fleur chante, puis Donald dansant avec des cactus...
Les trois caballeros peine donc à finir alors qu'il avait si bien commencé. Dommage donc de nous refourguer une tonne de séquences additionelles qui n'ont franchement pas leur place. A croire que le format court de Saludos Amigos n'était peut être pas une si mauvaise chose finalement.
Heureusement qu'avant, le show est largement à la hauteur.

Un bon Disney mais qui peine sérieusement à se finir.

Note: 14/20


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