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"Je n'ai pas fini de regarder le monde" de David Thomas

Par Angelalitterature
David Thomas, Je n'ai pas fini de regarder le monde, aux Editions Albin Michel, 167 pages, 15€.
Un écrivain raté, une femme hystérique, une lettre inhabituel à un fils, l'addiction à la cigarette, et tant d'autres personnages et situations qui emmènent le lecteur dans le monde où il vit, mais vu par un observateur pointilleux qui aime regarder le genre humain.
Ce petit livre est une sorte de recueil de nouvelles de vie. Tout un panel de passages de la vie, de moments passés mis en lumières par des détails insignifiants, qui prennent tout leur sens par la suite : les joies de la vie passent par les détails infimes.
Ces courts textes s'enchainent les uns après les autres avec pour lien : la vie, et la joie de David Thomas à observer cette vie et ses habitants. Certains sont drôles, d'autres le sont un peu moins. On se reconnaît parfois.
On sourit parfois, bien qu'il se fiche de nous :
"Le jour où Pilar Gaudi Pimentel Aconchoza comprit que Juan-Antonio Alvera Guttierez del Duero était amoureux d'elle, elle se cassa un ongle en préparant une tortilla de patatas."
Cependant, il réussit à reproduire et à souligner les instants de la vie passant inaperçus pour beaucoup d'entre nous : ceux qu'ils observent avec attention. Peut-être vous a-t-il croisé un jour, peut-être s'est-il servi de vous, peut-être l'avez-vous vu vous regarder, peut-être ne vous en êtes vous pas rendu compte... En tout cas, David Thomas n'a pas fini de regarder le monde, et nous prouve qu'il suffit de regarder autour de soi pour rêver un peu.
Site des éditions Albin Michel

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