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Trainspotting

Publié le 26 février 2012 par Olivier Walmacq

trainspotting

genre: drame (interdit aux - 16 ans) 
année: 1996
durée: 1h35

l'histoire: Les aventures tragi-comiques de Mark Renton, junkie d'Edimbourg, qui va tenter de se séparer de sa bande de copains, losers, voleurs, psychopathes et menteurs.

la critique d'Alice In Oliver:

En vérité, Trainspotting, réalisé par Danny Boyle en 1996, est l'adaptation d'un roman éponyme écrit par Irvine Welsh.
C'est aussi ce drame qui propulsera la carrière d'Ewan McGregor. En dehors de ce dernier, le film réunit également Robert Carlyle, Ewen Bremmer, Jonny Lee Miller, Kevin McKidd, Kelly McDonald et Peter Mullan.

A noter que Trainspotting sera présenté hors compétition au Festival de Cannes et choquera largement son audimat.
Aujourd'hui, Trainspotting peut se targuer d'appartenir aux films cultes. L'écriture du film commence dès 1994.
Ewan McGregor est déjà pressenti pour incarner le personnage principal, Mark Renton.

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L'acteur lit alors de nombreux ouvrages sur la drogue et l'addiction au crack. C'est d'ailleurs le principal sujet du film, à savoir la peinture d'une jeune génération qui se noie dans l'héroïne. L'action du film se déroule à Edimbourg.
Danny Boyle brosse alors le portrait d'une société sans espoir, la drogue étant également un moyen d'échapper à quotidien sans avenir.

C'est le cas de Mark Renton, un jeune drogué qui traîne avec une bande de copains complètement déjantés.
Trainspotting se concentre alors sur leurs aventures tragi-comiques. Au niveau de sa tonalité, Trainspotting oscille sans cesse entre l'hilarité (le personnage de Spud assure les gags presque à lui tout seul) et film noir.

Trainspotting

Sur ce dernier point, Danny Boyle n'hésite pas à nous faire partager les trips et les hallucinations de ses personnages, alternant les moments speed (l'entretien professionnel de Spud) et les séquences malsaines (Mark se noyant dans la cuvette d'une W.C. ou encore le passage relatant la mort d'un nourrisson).
Danny Boyle peut alors s'appuyer sur un casting de qualité et des protagonistes variés. De toute cette bande de losers, seul Mark semble avoir un avenir.

Le plus inquiétant d'entre eux étant Franco Begbie (Robert Carlyle), un psychopathe n'hésitant pas à employer les poings pour se faire entendre.
Enfin, la grande force de Trainspotting repose aussi sur sa bande originale très rock et un peu techno, qui vient renforcer cette impression de malaise et de désespoir: Iggy Pop (Lust for life, the Passenger), Lou Reed (Perfect Day), Primal Scream, Sleeper, Blur, New Order, Pulp, Joy Division, David Bowie et Underworld font partie des hostilités.

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Cette bande son participera également au grand succès du film. En résumé, Trainspotting est à la fois un choc visuel et sonore.
Toutefois, attention ! Le film contient tout de même quelques séquences très violentes et est logiquement interdit aux moins de 16 ans.
En tout cas, Trainspotting reste à ce jour le chef d'oeuvre absolu de Danny Boyle et l'un des meilleurs films sur un sujet aussi délicat.

Note: 17.5/20

 
Trainspotting -Le final-


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