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Terreur Cannibale

Publié le 27 février 2012 par Olivier Walmacq

terreurcannibale

Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
durée: 1h35
année: 1981

L'histoire: Des gangsters kidnappent Florence, la fille d'un couple d'industriels. En prenant la fuite, ils se retrouvent en pleine forêt cannibale.

La critique d'Alice In Oliver:

Inutile de le préciser, mais au moment de sa sortie, Cannibal Holocaust, réalisé par Ruggero Deodato, marquera largement les esprits.
A tel point que le film influencera de nombreux ersatz souvent peu recommandables, l'un des plus connus étant probablement Cannibal Ferox.
La plupart du temps, il s'agit de productions racoleuses mélangeant horreur, tripailles et femmes à poil.

Terreur Cannibale, réalisée par Alain Deruelle en 1981, joue également sur cette tendance putassière. Malheureusement, Terreur Cannibale reste probablement le plus mauvais film du genre.
A se demander à quoi ont tourné le cinéaste et les acteurs pour tourner une purge aussi nauséabonde mais presque géniale à force de verser dans le grotesque. En effet, Terreur Cannibale accumule un peu près tous les défauts du monde.
Premièrement, la musique cacophonique et de mariachis ne colle pas du tout à une ambiance de jungle et de survival.

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Ensuite, les acteurs sont unanimement mauvais. Les dialogues sont idiots et vulgaires. Le montage du film est une vraie catastrophe, Alain Deruelle passant régulièrement d'une séquence à une autre sans établir de liens logiques.
Enfin, le scénario est à se pisser dessus ! Tenez vous bien: des voyous kidnappent la jeune fille d'un couple de riches industriels.
Après avoir abusé d'elle (tout en gardant le pantalon !), les bandits s'enfuient dans la forêt du coin.

Hélas, les bois environnants sont infestés d'antropophages. Et oui, nos petits huluberlus n'ont pas vu la pancarte "Attention, Cannibales !".
Pas de bol ! Toutefois, la partie dans les bois... euh... pardon... La partie dans la jungle est la séquence la plus hilarante du film.
Les cannibales en présence n'ont rien de très exotiques. Etrangement, ces derniers ont une allure européenne.

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Finalement, Terreur Cannibale ressemble bel et bien à un film amateur qui tente de jouer sur la tendance de Cannibal Holocaust, le talent et le pognon au moins.
Bref, tout cela sent le gros foutage de poire en puissance. Mais dans le genre nanar qui fout le cafard, Terreur Cannibale s'impose comme une valeur sûre, qu'il conviendra de réserver à un public averti, non pas pour sa violence mais pour la bêtise qu'il génère. Vous voilà prévenus !

Note: N.O.N. (donc, non !)


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