Intouchables de Éric Toledano, Olivier Nakache (Comédie dramatique avec un banlieusard délinquant et un riche tétraplégique, 2011)

Publié le 27 février 2012 par Florian @punkonline

Ca a été répété assez souvent dans les médias, intouchables est le film le plus rentable du cinéma français avec un taux de 602 % ! La formule : Driss, un jeune de banlieue chaperonné par Philippe, un riche handicapé. Le film est porté par deux acteurs. D'abord François Cluzet, en tétraplégique riche. Éloigné du monde qu'il voudrait affronter, il est mis dans une bulle par son entourage. Le second personnage est un banlieusard qui vient percer cette bulle avec sa spontanéité et son insouciance, interprété par Omar Sy qui vient de recevoir un Cesar. Ce film lui offre le plus beau rôle de sa carrière, lui a qui a été surtout à l'affiche de comédie de bas étage.
On aurait pu tomber dans le pathos à la fois bien pensant et larmoyant s'il n'y avait pas eu cet humour un peu noir autour du "tabou des handicapés", c'est-à-dire la nécessité d'avoir pitié d'eux et de ne jamais les blesser.
On ne tombe pas non plus dans le cliché du banlieusard repenti. L'aventure de Driss avec Philipe est une échappatoire, mais les turpitudes de la réalité continuent malgré lui.
L'autre point positif de ce film est la musique. La bande originale est assez variée avec pas mal de musique classique. Cependant, plusieurs titres ont été empruntés au pianiste Ludovico Einaudi dont le magistral "Una mattina"...
C'est avec beaucoup d'à priori que j'ai vu ce film qui a eu un succès public mérité à contrario de Bienvenue chez les ch'tis.