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Day of the Woman/I Spit On Your Grave (1978)

Publié le 28 février 2012 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, rape and revenge (interdit aux - 16 ans)
année: 1978
durée: 1h40

l'histoire: Jennifer Hills, écrivaine, part louer une cabane dans les bois pour s'isoler dans le calme, afin de continuer l'un de ses romans. Un épicier attardé tombe amoureux d'elle. Ses potes l'aident à séduire la jeune femme mais en vain. Frustrés, l'épicier et sa bande violent et torturent Jennifer.

la critique d'Alice In Oliver:

Dans les années 70, de nombreux films s'attaqueront au thème de la violence comme faisant partie intégrante de la nature humaine, renvoyant notre espèce à ses plus bas instincts primitifs.
Plusieurs films marqueront les esprits, notamment Orange Mécanique de Stanley Kubrick, La Dernière Maison sur la Gauche de Wes Craven, Délivrance de John Boorman, sans oublier les films de Sam Peckinpah, entre autre, Les Chiens de Paille.

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Day of the Woman, connu également sous les noms d'Oeil pour Oeil et I Spit On Your Grave, réalisé par Meir Zarchi en 1978, est de ceux-là.
Pour l'anecdote, un bien triste remake verra le jour plus de trente ans après, mais sans jamais posséder la force du film original.
Par respect pour le cinéma, nous éviterons donc de comparer les deux films.

Day of the Woman est également la première réalisation de Meir Zarchi. Pour le scénario du film, le cinéaste s'inspire de faits réels dont il a été le témoin.
En effet, Meir Zarchi est venu en aide à une femme errant nue dans les rues de New York et qui a été violée par deux inconnus.
A jamais marqué par cette tragédie, Meir Zarchi s'en inspire pour écrire le script du film.

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Plus que jamais, Day of the Woman s'inscrit dans le genre rape and revenge, la gente féminine prenant sa revanche sur le sexe masculin.
Avant toute chose, il est nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Jennifer Hills est écrivain et vient chercher le calme dans une petite cabane au fond des bois. Elle fait alors la connaissance de l'idiot du coin.
Ce dernier tombe amoureux d'elle mais ne parvient pas à la séduire.

Le bénêt parle de la belle jeune femme à sa bande de copains. A partir de là, l'histoire prend une tournure tragique.
Les quatres hommes la harcèlent, s'amusent à lui faire peur et la poursuivent. Très vite, les choses s'emballent. Ses agresseurs la violent et la torturent.
Grièvement blessée, Jennifer parvient à s'en sortir et décide de punir ceux qui ont brisé sa vie et son corps.

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Les hommes sont décrits ici comme des machos bêtes et méchants, prêts à tout pour assouvir leurs fantasmes les plus inavouables.
Pire encore, Meir Zarchi brosse le portrait de petits sauvages revenus à leurs instincts les plus primitifs. En un sens, ces quatre voyous ne supportent pas de voir une femme affichant clairement son indépendance et sa liberté.

L'air de rien, Day of the Woman est une oeuvre choc plus complexe qu'il n'y paraît. La caméra de Meir Zarchi se focalise alors sur le regard des différents protagonistes et leur cruauté. La scène du viol est insoutenable.
Day of the Woman est donc à réserver à un public particulièrement averti et peut se targuer d'appartenir aux références du genre.

Note: 16.5/20

 
I Spit on Your Grave (Day of the Woman) - Trailer


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