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Démarche réussie : logement attribué en décembre 2011

Par Plumesolidaire

 

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Cette petite femme retraitée à la frêle  silhouette, au visage fin et au regard vif prétend que le choix des mots dans la lettre dont j'ai retrouvé la trace ci-dessous, a pesé lourd dans l'attribution du logement dont elle rêvait.

"J'habite maintenant tout près du parc de la Butte du Chapeau rouge, et j'ai un grand sapin devant ma fenêtre. Je n'ai qu'à tendre le bras pour en caresser une branche."

Il y a un an, elle craignait de ne plus pouvoir payer son loyer, et les fréquents  séjours de sa fille chez elle (dans un studio du parc privé), qui a impérativement besoin d'une aide pour se soigner pendant certains épisodes de sa maladie, l'épuisaient.

Pour sortir de sa solitude elle est devenue formatrice bénévole dans une association. Constatant l'énergie et les compétences dont elle faisait preuve en transmettant son expérience et son savoir-faire, cette association a pu la salarier à temps partiel, mettant fin à ses inquiétudes financières.

Cerise sur le gâteau, voilà que ma lettre lui aurait permis d'obtenir ce logement de deux pièces, qui lui permet de recevoir sa fille dans des conditions de vie normales.

Je ne le crois qu'à moitiè, et encore.

C'est surtout sa ténacité et sa volonté de s'en sortir par elle-même dignement, qui ont porté leurs fruits. Et sans doute aussi les critères retenus dans la décision d'attribution du logement.

Moi, je n 'étais que la plume qui transmettait cette volonté sur le papier.

Le Père Noël ne passe que dans la nuit du 24 au 25 décembre; une  fois par an seulement.

J'ai dit

Plume Solidaire


Madame ..........

..................

75019 PARIS

 

 

 

 

 

 

MOTIF DE MA DEMANDE DE LOGEMENT

Ma fille, âgée de 46 ans est atteinte d’une grave maladie depuis 1988, et vivait à mon domicile où je l’assistais en permanence dans ses soins quotidiens.

Sur avis médical, dans le but de préserver ma propre santé suite à plusieurs séjours en hôpital consécutifs à l’état de santé de ma fille, et mon état de santé contribuant à l’aggravation de celui de ma fille, elle a pu bénéficier de l’attribution d’un logement social en 2003.

Lors des périodes au cours de laquelle ma fille est victime de maladies opportunistes, il est impératif qu’elle puisse séjourner temporairement à mon domicile en raison des soins qui lui sont prescrits, et de la surveillance permanente (jour et nuit) que nécessite son état.

Fait à Paris, le 15 janvier 2011


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