[Live Report] Electric Guest @ La Boule Noire

Texte : Wadji B.
Photos : Flayks pour Now Playing Magazine

Ce 1 er mars était chargé en concerts. Gotye, We Have Band, et surtout Electric Guest ! Pour leur première date parisienne (sold out), les nouveaux poulains de Danger Mouse se  retrouvent sur la scène de la Boule Noire pour présenter quelques titres extraits de leur EP, This Head I Hold et leur album à paraître. 20h30, la salle est déjà presque comble et attend impatiemment le duo californien qui s’annonce déjà comme étant un des gros cartons de l’année.

Aux environs de 21 heures, Electric Guest monte sur scène. Asa Taccone (le chanteur), énorme sourire aux lèvres, salue le public avec quelques mots en français. Et le groupe entame un nouveau titre « Under The Gun ». Au programme de la très bonne pop, des synthés et la voix d’Asa. Le public parisien semble totalement acquis à leur cause à en juger par les cris de quelques fans dans la salle. Le groupe enchaîne avec « The Bait » qui met l’eau à la bouche quant à leur premier long format à paraître en Avril. Le groupe a des influences diverses et c’est avec plaisir que l’on retrouve des sonorités reggae sur le titre « Amber ».

On ne peut ne pas parler d’Asa Taccone et ses pas de danses. Généreux et à bloc le bonhomme ! Ce qu’on aime particulièrement chez Electric Guest, c’est sa capacité à travailler sa voix, tantôt sonnant rétro, tantôt aigue comme sur « Waves » où il atteint des notes plutôt hautes.

Une chaleur étouffante règne désormais dans la Boule Noire. Public comme artistes sont en sueurs mais cela n’arrête pas la fête qu’on l’on sait déjà courte, le groupe n’ayant à son actif pour l’instant qu’un seul EP.

« Si tu es dans la salle et que tu t’appelles Jenny, cette chanson est pour toi » déclare Asa. Même si il y a beaucoup plus de chances de trouver une Sophie ou une Emilie dans la salle, les filles de l’assistance crient aux premières notes de « Jenny ». Après nous avoir présenté quelques nouveaux titres, ils déroulent ensuite « American Daydream », et « Troubleman » dont les 8 minutes 40 ne refroidissent pas le public.

C’est bientôt la fin et lorsque Mathew Compton lance les premières mesures de « This Head I Hold », tube indiscutable, c’est tout le public qui danse avec eux (enfin surtout avec Asa qui tout le long du concert nous aura gratifié de pas de danse plus inspirés les uns que les autres). Moins d’une heure après le début, c’est fini. Prévisible dira t-on mais pas moins agréable. On sait déjà que l’on sera présent le 22 mai à la maroquinerie pour encore une fois nous délecter des pas de danse d’Asa et des riffs de batterie de Matthew.

A la maroquinerie le 22 mai

Album Mondo disponible en avril 2012

Mots clés: Electric Guest, Live Report, Pop