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Extrêmement fort et incroyablement près : le film

Par Jostein

La semaine dernière, j'ai lu le roman de Jonathan Safran Foer, Extrêmement fort, incroyablement près et mercredi dernier, je suis allée au cinéma voir l'adaptation de Stephen Daldry

Comme je le dis dans ma chronique, le livre a une construction particulière et laisse une large place aux pensées des personnages ce qui ne facilite pas le travail d'adaptation.

Le film joue la carte de l'émotion, privilégie la douleur et mise sur la course au trésor. Malheureusement, je suis allée voir le film en VF et la voix d'Oscar surprend au départ, elle manque de rondeur, de tendresse. J'ai aussi été étonnée de voir tant d'agressivité chez cet enfant. À part quelques passages dans le livre ( dans la limousine et lorsqu'il se venge sur sa mère), je n'avais pas vu tant de rage dans le livre. Ici, il en devient parfois agaçant.

C'est peut-être, parce que le film passe très rapidement sur l'histoire du grand-père (et pourtant c'était un point fort dans le livre), que l'ensemble paraît plus pesant, plus sombre. Il n'y a plus ce lien entre la perte absolue d'êtres aimés, ces absences de corps qui empêchent de faire le deuil.

Du coup, le réalisateur a dû adapter la fin de son film.

Je me doutais bien que l'on ne pouvait pas transcrire l'intégralité du livre dans le film et que l'essentiel tournerait autour de l'attentat du 11 septembre.Je trouve dommage que le film écarte les personnages attachants du livre comme la grand-mère ou le vieux Monsieur Black du sixième étage. Par contre, le grand-père est un des meilleurs rôles de cette adaptation.

Une fois de plus, je préfère le livre au film.

Cet article est rédigé dans le cadre du challenge Regarde ce que tu lis.

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