Twisted Metal, une des licences les plus anciennes sur Playstation, nous revient dans un opus toujours autant déjanté…
Ca vous la coupe, hein!!!
Carnage roulant
Petit rappel pour ceux qui auraient oublié le concept pourtant simple de Twisted Metal : Prenez une bonne brochette de véhicules originaux, greffez des armes sur leurs carrosserie et placez le tout dans un niveau fermé et appréciez le carnage! Avec un cahier des charges qui reprend à la lettre celui des versions existantes depuis la PS1, il faudra chercher l’originalité ailleurs. Le titre comprend un mode solo, du multi jusqu’à 16 en ligne ainsi que du jeu à 2 ou 4 en écran splitté.
- Ca se transforme aussi, un psychopathe?
Les habitués de la série retrouveront le tordu Calypso et ses promesses de prix qui ne vont pas forcément dans le sens de ce à quoi on peut s’attendre, alors que l’on a droit à 3 narrations différentes, relatives aux personnages déjantés que l’on incarne, soit Sweet Tooth, Mr. Grimm ou encore Dollface. Par contre, ces personnages ne sont plus liés à un véhicule et peuvent embarquer dans n’importe lequel pour débuter une partie. Ceux-ci sont variés, et s’inscrivent dans la logique des jeux de conduite, allant du plus lourd au plus manoeuvrable, avec un panel d’armes bien inspiré. Il pourront même se transformer lors de certaines phases, à la façon de Transformers, alors que l’on pourra même parcourir certaines maps en hélico. Si les objectifs sont variés, le but principal reste néanmoins de transformer ses adversaires en boules de feu. Pour y parvenir, chaque véhicule dispose de différentes armes, avec une principale et des secondaires, incluant des missiles à tête chercheuse personnalisés (par exemple, celui de l’ambulance se présente comme le brancard avec son blessé…), ou encore la possibilité de figer momentanément son ennemi. En plus de cela, des armes bonus sont dispersées sur les cartes de jeu. Celles-ci sont particulièrement bien pensées, à l’image de Diesel City ou encore de Metro Square, inspiré de Time Square, incluant des rampes et des zones à risque, pimentant encore le challenge.
Dans la destruction, tout est bon!
Il faut cependant admettre que les graphismes semblent un peu datés, mais cela n’enlève rien au fun distillé par l’ensemble, relevé de bandes musicales de Rob Zombie ou encore Sammy Hagar, qui collent parfaitement à l’ambiance. Pour ce qui est du mode solo, il conviendra de compléter des objectifs pour avancer dans l’histoire relative à son personnage. Mais c’est réellement le multi en ligne qui donne tout son intérêt au titre. Entre death match et sorte de capture du drapeau (si on peut encore l’appeler ainsi, puisque ledit drapeau est une statue qu’il faudra dégommer à coup de missile après avoir capturé le chef adverse), Twisted Metal, après quelques minutes d’immersion devient rapidement addictif, quasiment jouissif, pour peu que l’on goute au gore, à l’humour noir et que les courses automobiles soient votre tasse de thé. Petit bémol néanmoins lors de notre essai, nous avons subi plusieurs déconnexions du PSN. En espérant que cela s’améliore pour la suite… Sans quoi, Sweet Tooth pourrait avoir une mission spéciale à accomplir dans les locaux des serveurs de Sony…
Eric Rivera
FicheType: Action/Course
Graphismes:     Bande Son: gameplay: scénario: Durée de vie: |
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