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Les 10 Commandements

Publié le 08 mars 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: fresque historique
Année: 1956
durée: 3h30

l'histoire: Evocation de la vie de Moïse, sauvé à sa naissance par la propre mère du Pharaon, qui avait décidé de mettre à mort tous les nouveaux nés hébreux de peur que les fils d'Israël ne deviennent plus nombreux que les égyptiens.

la critique d'Alice In Oliver:

Immense film ! Telles sont les deux mots qui résument le mieux cette fresque historique ou plutôt biblique, réalisée par Cecil B. DeMille en 1956.
A noter que le cinéaste avait déjà signé une première version en 1923. Avec ce nouveau film, d'une durée de trois heures et 30 minutes de bobine, Cecil B. De Mille réunit les grands moyens.

Le tournage durera sept mois et comptera plus de 10 000 figurants. Au niveau du casting, on retrouve Charlton Heston, Yul Brynner, Anne Baxter, Edward G. Robinson et Yvonne De Carlo. A noter également les courtes apparitions de John Carradine et de Vincent Price. Pour le reste, Cecil B. De Mille sera totalement investi dans son long métrage et ira même jusqu'à mettre sa propre vie en danger.
Victime d'une crise cardiaque pendant le tournage et forcé à l'arrêt pendant deux jours, le réalisateur retourne très vite derrière sa caméra contre l'avis des médecins.

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Nominé sept fois aux oscars, Les 10 Commandements fait figure de film maudit, ne remportant qu'une seule petite statuette pour les effets spéciaux.
Incroyable que cette fresque n'ait pas tout raflé sur son passage. Vous l'avez donc compris: Les 10 Commandements est une production terriblement ambitieuse.
Certes, comme je l'ai déjà précisé, le film dure trois heures et 30 minutes. Pourtant, on ne s'ennuie jamais.

Cecil B. De Mille confère un véritable soin aux décors, aux costumes, la reconstitution étant particulièrement minutieuse et nous transportant à l'époque des Pharaons, ces derniers dominant les terres d'Egypte.
Les hébreux sont réduits à l'esclavage. Le scénario se focalise alors sur l'épopée de Moïse (Charlton Heston). Ce dernier apparaît comme le tout premier prophète choisi par Dieu lui-même.

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Pour lui, c'est un long voyage initiatique qui commence. Pour cela, le film se divise en plusieurs segments très distincts.
Dans le premier acte, Moïse est promis à un avenir de Pharaon. Pourtant, à sa naissance, il a été enlevé à sa mère, une esclave.
Moïse grandit dans la luxure. C'est un grand destin qui l'attend, à savoir la domination et le pouvoir sur l'Egypte, et ce, au grand désarroi de son frère, le cruel Ramsès (Yul Brynner).

A partir de ces différents éléments, la vie ne cessera de les opposer. Pourtant, un jour, Moïse commence à avoir des doutes sur sa véritable identité.
Est-il égyptien ou hébreu ? Il part à la recherche de la vérité et rencontre sa véritable mère, son frère et sa soeur. C'est la seconde partie du film.
Moïse prend alors une nouvelle dimension: il passe du statut de futur Pharaon à celui d'esclave.

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Il partage les moments difficiles avec son peuple. La mort, la faim et le travail forcé font partie du quotidien. Moïse décide de révéler sa véritable identité à son père. Il est banni du royaume d'Egypte. La quête de Moïse devient spirituelle.
C'est le troisième acte du film. Guidé par Dieu lui-même, Moïse doit conduire son peuple à la Terre Promise. La prophétie se réalise et Ramsès, devenu le nouveau Pharaon d'Egypte, doit s'incliner devant la puissance divine.

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Pourtant, le périple de Moïse ne sera pas aisé. Plus que jamais, l'homme s'abandonne au péché. La voix de Dieu se fait entendre via les 10 Commandements dictés par sa propre main, le feu faisant figure d'élément dominant et affirmant sa toute puissance. Voilà pour les grandes lignes de l'histoire, en sachant que le film a évidemment une vraie connotation biblique et regorge de séquences cultes.
Par exemple, comment ne pas citer la traversée de la Mer Rouge ? Visuellement superbe, le film peut également s'appuyer sur la grande performance de Charlon Heston. Même remarque pour Yul Brynner, excellent dans la peau de ce Pharaon mégalo.
Seul petit reproche, le film est un peu trop manichéen, les égyptiens étant uniquement considérés comme un peuple de barbares.
Mais ne soyons pas trop sévères, Les 10 Commandements reste tout simplement un grand classique du septième art.

Note: 19/20


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