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Galilée aura sa statue au Vatican..

Publié le 11 mars 2008 par Chantal Doumont

galileeL'astronome Galilée, bête noire de l'Inquisition, aura sa statue au Vatican..

L'astronome italien Galilée, qui s'était attiré les foudres de l'Inquisition en proclamant que la Terre tournait autour du soleil, aura droit en 2009 à sa statue dans les jardins du Vatican, a annoncé samedi l'agence Ansa. 

Une statue "grandeur nature" en marbre sera érigée par le Saint-Siège dans les Jardins du Vatican l'année prochaine, un hommage souhaité par des membres de l'académie pontificale des Sciences, indique l'Ansa. 

Galileo Galilei (1564-1642), originaire de Pise (centre de l'Italie) avait commencé à observer la lune et les étoiles à l'aide d'une lunette révolutionnaire et ses découvertes lui avaient peu à peu permis de confirmer la rotation de la Terre autour du Soleil, constatée avant lui par Copernic. 

Ces affirmations avaient valu à Galilée de subir les foudres de l'Inquisition, qui lui fit un procès et le contraint à renier ses thèses en le menaçant du bûcher. 

Il fallut attendre 1992 pour que le pape Jean Paul II, au terme d'une enquête de 13 ans, reconnaisse que l'Eglise s'était trompée. 

Les Nations unies ont proclamé 2009 Année internationale de l'astronomie pour commémorer la première utilisation d'un télescope par Galilée.

AFP

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LES COMMENTAIRES (3)

Par Joël Col
posté le 01 décembre à 11:16
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Une précision.

LANGUES ANCIENNES. Le verbe grec ANATELLOO.

Mais pourquoi a-t-on donc fait « SE LEVER » le soleil avec le verbe ANATELLOO ? L’étymologie de ce verbe grec autorise-t-elle une telle traduction ?

Dans mon ouvrage Entre Galilée et l’Église : la Bible, j’ai étudié ANATELLOO à partir de 4 sources : . Version de la Septante, . Textes d’auteurs grecs anciens, . Dictionnaires grecs-français, . Textes originaux grecs du Nouveau Testament.

Dans cette étude, j’analyse également d’autres verbes - hébreux et grecs - qui, sous l’influence géocentrique, ont été faussement traduits. Et ce sont ces erreurs de traduction qui ont ainsi impliqué la Bible dans la condamnation de Galilée par l’Église.

ANATELLOO se rencontre encore en relation avec d’autres sujets grammaticaux : . les cheveux, la barbe, . les dents, . une plante, . la fumée, la flamme, . les épines.

L’étude que je publie m’a conduit à conclure qu’ANATELLOO ne déplace pas plus le soleil que les autres sujets sus cités. Ainsi, si les traductions de la Bible avaient été fidèles aux Textes originaux hébreux et grecs, Galilée, pour avoir rejeté le principe de la rotation du soleil autour de la terre, n’aurait pas été condamné pour « avoir tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux saintes Écritures ».

Je suis à la disposition de chacun pour répondre à toute question relative à cette étude.

Joël Col

Écrire à : [email protected]

Par Joël Col
posté le 06 avril à 14:13
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LETTRE AU VATICAN Condamnation et réhabilitation du savant Galilée

Il n'était pas de mon intention de diffuser cette lettre sur l'Internet. Je pensais retenir l'attention du Vatican en lui rappelant l'existence de mon ouvrage. Sa réponse évasive et brève, rejetant ainsi toute collaboration, m'impose de publier cette correspondance qui confirme l'embarras et le mutisme des milieux religieux à l'égard de mon étude. Consulter : monsite.orange.fr/autoedition.mgl Joël Col

LETTRE AU VATICAN : Décembre 2009 
Aux bons soins de la LIBRAIRIE EDITRICE DU VATICAN À l’attention de Monsieur l’Archevêque Gianfranco Ravasi,
Président du Conseil Pontifical pour la Culture. 
Veuillez m’excuser pour la liberté que je prends en vous écrivant.
J’ai élaboré une étude sur l’implication de la Bible dans la condamnation de l’astronome Galilée, étude à laquelle j’ai consacré plus de douze années - je dois dire aussi que je l’ai traduite en anglais et en espagnol.
 Et dans cette étude - intitulée Entre Galilée et l’Église : la Bible - je démontre, verset après verset, que si les traductions de la Bible avaient été fidèles à leurs Textes originaux (hébreux et grecs) Galilée n’aurait pas été condamné par l’Église pour “avoir tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux Saintes Écritures”. De nombreux arguments ont été avancés par l’Église pour tenter d’expliquer cette douloureuse Affaire, mais, il faut bien le constater, ces arguments n’ont jamais mis un terme à ce Conflit (Galilée n’ayant toujours pas été officiellement réhabilité par l’Église). On ne saurait négliger ce fait d’importance. Voilà 6 années que je publie cet ouvrage - mon premier exemplaire ayant été envoyé au Cardinal Paul Poupard le 14 novembre 2003. À ce jour, je n’ai pas eu la moindre contestation sur cette étude de la part du Vatican, ni d’ailleurs.
 Mon souhait serait de voir les autorités catholiques mettre un terme à la condamnation du savant en proclamant officiellement sa réhabilitation. 
Mais auparavant, il sera nécessaire que ces autorités reconsidèrent : . le motif de sa condamnation (motif rédigé par l’Église à l’occasion du procès du 22 juin 1633 “avoir tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux saintes Écritures”), 
. ces erreurs de traduction de la Bible (mon analyse démontrant que dans les Textes originaux le soleil n’est pas dépeint comme un astre tournant autour de la terre, contrairement à ce qu’affirment leurs nombreuses traductions). Mon étude, par voie de conséquence, vise à ôter le discrédit qui est tombé sur ce Livre Saint. Et je pense ainsi avoir répondu aux souhaits du Pape Jean-Paul II qui déclarait : “Pour aller au-delà de cette prise de position du Concile, je souhaite que des théologiens, des savants et des historiens, animés par un esprit de sincère collaboration, approfondissent l’examen du cas Galilée, et, dans une reconnaissance loyale des torts, de quelque côté qu’ils viennent, fassent disparaître les défiances que cette affaire oppose encore, dans beaucoup d’esprits, à une concorde fructueuse entre science et foi, entre Église et monde. Je donne tout mon appui à cette tâche qui pourra honorer la vérité de la foi et de la science et ouvrir la porte à de futures collaborations.”

Je suis à votre entière disposition pour répondre à toute question concernant cette étude.
 En attendant de vous lire, je vous prie d’accepter, Monsieur l’Archevêque, mes très respectueuses salutations, Joël Col


Réponse du Secrétariat du Vatican le 25 mars 2010.

Monsieur, Vous avez envoyé, voici déjà quelque temps, un courriel au Conseil Pontifical de la Culture. Vous y parlez de Galilée et de vos recherches sur la question intéressante de la traduction de la Bible à laquelle Galilée avait accès. 
Le Conseil Pontifical de la Culture, qui n'est pas la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ne peut que vous encourager dans ces recherches. Comme vous le savez, c'est à travers l'initiative STOQ que ce Dicastère agit pour un dialogue renouvelé entre hommes de science et hommes de foi.
Veuillez croire en notre cordial dévouement,
Le Secrétariat.

Réponse au Secrétariat le 25 mars 2010.

Monsieur, N’ayant pas eu réponse de Monsieur l'Archevêque Gianfranco Ravasi à mon courriel de décembre 2009, renouvelé en mars 2010, je considère que le Vatican ne donne aucune suite à ma requête. 
Je pense aussi que les responsables de l’organisme STOQ (Science, Theology and the Ontological Quest) que vous citez auraient dû, en toute logique, être informés par vos Services de ma demande.
 Et je constate que mon étude – en votre possession depuis novembre 2003 – n'a suscité ni intérêt ni critique de la part des responsables en charge de cette Affaire. 
Permettez-moi de vous exprimer ma déception. Veuillez agréer, Monsieur, mes respectueuses salutations, Joël Col

Par Joel Col
posté le 21 mars à 15:17
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Condamnation de Galilée. La grande question qui se posait à l’époque de Galilée était : “Quel astre tourne autour de l’autre ? Le soleil autour de la terre ou la terre autour du soleil” ? En affirmant la rotation de la terre autour du soleil, Galilée se trouvait en contradiction avec les scientifiques, les philosophes, l’Église et la Bible qui, tous, soutenaient la thèse contraire. Or, dans mon étude “Entre Galilée et l’Eglise : la Bible”, je démontre que Galilée était en accord avec les Textes originaux hébreux et grecs, mais en désaccord avec leurs traductions. En d’autres termes, si les versions de la Bible avaient été fidèles aux Textes originaux, Galilée n’aurait pas été condamné pour avoir “tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux saintes Écritures”. Par cette étude, j’œuvre pour obtenir la réhabilitation officielle de Galilée et la mise en conformité des traductions de la Bible avec leurs Textes originaux qui, en aucun cas, ne peuvent être tenus responsables de la condamnation du savant. Joël Col

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