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N.i.r.v.a.n.a.

Publié le 13 mars 2012 par Olivier Walmacq

Nirvana_film

genre: science fiction
année: 1996
durée: 1h55

l'histoire:A la veille de Noël 2005, un informaticien s'apprête à terminer sa dernière création, Nirvana, un jeu vidéo. C'est alors qu'il s'aperçoit qu'un virus informatique s'est propagé dans son programme pour détruire Nirvana.

la critique d'Alice In Oliver:

Cela fait déjà quelques années que Christophe Lambert a définitivement enterré sa carrière: Highlander le retour, Hercule et Sherlock, Mortal Kombat, Deux Doigts sur la gâchette ou encore Highlander 3...
Visiblement, l'acteur en a assez de tourner dans des daubes et veut désormais se concentrer sur des scénarios plus intéressants.

Il croit alors avoir trouvé la perle rare avec le script de N.I.R.V.A.N.A., réalisé par Gabriele Salvatores en 1997. Pas de panique, le titre du film n'a strictement rien à voir avec le groupe grunge américain.
Le scénario, volontairement labyrinthique, nous entraîne dans l'univers du jeu vidéo. Attention, SPOILERS !

En 2005, Jimi Dini (Christophe Lambert), un informaticien, vient de créer son dernier jeu vidéo, N.I.R.V.A.N.A.
Mais un virus informatique s'est infiltré dans l'ordinateur de Jimi. Le personnage de son jeu vidéo est devenu une entité réelle et un être à part entière.
Jimi doit donc rectifier l'erreur d'autant plus que le virus se montre de plus en plus menaçant. A la base, le scénario de N.I.R.V.A.N.A. est plutôt ambitieux et n'est pas sans rappeler l'univers d'Avalon.

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Hélas, la formule ne fonctionne jamais. Les défauts du film sont extrêmement nombreux. Premièrement, la mise en scène est lente et prétentieuse.
Visiblement, Gabriele Salvatores veut nous prouver qu'elle sait utiliser sa caméra et a pour ambition de signer un film d'anticipation complexe.
Malheureusement, les dialogues sont idiots et le design du long métrage prête seulement à sourire.

Quant au pauvre Christophe Lambert, il semble également à la peine dans ce navet cyberpunk, qui oscille entre réalité et jeu vidéo.
A cela, rajoutez quelques coiffures bleues ridicules et vous obtenez un film d'anticipation grotesque, long (les deux heures de bobine paraissent interminables), ennuyeux, nul et sans intérêt. A noter aussi les quelques apparitions d'Emmanuelle Seigner.
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout.

Note: 0/20
Note naveteuse: 18/20


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