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The Meteor Man

Publié le 13 mars 2012 par Olivier Walmacq

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genre: fantastique
année: 1993
durée: 1h40

l'histoire:Frappé par un petit météorite, Jefferson Reed se découvre d'étranges pouvoirs. Ses amis et sa famille font appel à lui pour les sauver d'une terrible menace: les Golden Lords.

la critique d'Alice In Oliver:

Jusque-là, ce sont uniquement des super héros blancs qui ont eu le droit à une adaptation au cinéma. Il n'y avait donc pas de raison pour que la communauté black américaine n'ait pas aussi le droit à son super héros.
Bienvenue dans The Meteor Man, réalisé par Robert Townsend en 1993. Cette fois-ci, il n'est pas question de kryptonite mais d'une petite météorite qui frappe un citoyen noir américain, Jefferson Reed.

Affublé de pouvoirs idiots, comme par exemple le fait qu'il peut aboyer et donc, parler avec son chien (véridique), Jefferson doit affronter les Golden Lords, des bad guys timbrés qui menacent la communauté noire.
Pas de panique, Meteor Man arrive à la rescousse ! On finirait presque par regretter les comédies graveleuses avec Eddie Murphy tant The Meteor Man ressemble davantage à un mauvais épisode (pléonasme !) du Cosby Show qu'à une version de Superman.

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N'est pas Richard Donner qui veut. Voilà la leçon à retenir pour Robert Townsend. En dehors de la réalisation qui est totalement à côté de la plaque, le film est largement desservi par son acteur principal, le même Robert Townsend, à la fois devant et derrière la caméra. Ce dernier ne dégage aucun charisme.
Certes, The Meteor Man tente bien de jouer la carte de l'humour, mais les gags passent totalement au travers.

Pour le reste, le scénario (enfin... scénario...) est de facture classique. Un citoyen bénêt est frappé par une petite météorite et découvre ses nouveaux pouvoirs.
Sur ce dernier point, Meteor Man est une sorte d'avatar de Superman: lui aussi lance des rayons lasers avec ses yeux, il peut voler et voir à travers les murs.
Donc, rien de très original si ce n'est son costume incroyablement kitsch, foireux et finalement, à l'image du film.

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Impossible de dire s'il s'agit d'un vrai film fantastique, d'une comédie ou encore d'une parodie tant l'ensemble est brouillon, lourdingue, grotesque et mal torché. Même les bastons sont pitoyables, et le film ne recule devant aucune excentricité, allant jusqu'à nous proposer une imitation de Bruce Lee.
Bref, du très gros nanar mais à ne pas mettre devant tous les yeux. Par là, comprenez qu'on ne s'en remet pas facilement.

Note: 0/20 (en notant sympa)
Note nanardeuse: 17.5/20

 
Dee D. Jackson - Meteor man


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