[Live Report] Doyle au Glaz’art

Jeudi 8 mars, dans la fraîcheur de la nuit, nous sommes entraînés jusqu’au Glaz’art pour découvrir la nouvelle prestation live de Doyle. C’est qu’ils ont fait du chemin les frenchies depuis la sortie d’And Gods Will ! A leur actif, des tournées nationales, même parfois européennes en compagnie de grosses pointures comme Deftones, MyChildren MyBride, Between The Buried And Me, ou encore The Chariot. Tout cela laissait présager un concert d’exception, assuré par un groupe de qualité ! Bref, voici ce que nous en avons pensé…

Ravis par les excellentes prestations de Checkmate et de Steack Number Eight, on ne peut s’empêcher d’appréhender le moment où Doyle fera irruption sur scène. La barre est placée à un haut niveau et la salle est chauffée à blanc. Résonnent alors les premiers échos de « Dragged Down By The Stone », introduction d’And Gods Will, premier album de la formation. La tension est palpable et les cinq comparses ne tiennent déjà plus en place. Les premiers impacts du titre éponyme retentissent dans le Glaz’art et la puissance phénoménale du son nous explose au visage. Avec un dynamisme époustouflant et une violence certaine, le combo, lancé pour un show d’une dizaine de titres particulièrement hargneux, dévoile tout son potentiel scénique, cotôyant ainsi les sommets de son art avec une intensité hors du commun.
Les moments plus planants ne manquent pas non plus au set vu que les Doyle dévoilent deux nouvelles interludes instrumentales, presque poétiques, afin de nous laisser reprendre nos esprits lors de courts instants de répit. Recherchant la communion avec la foule, et surtout à décoincer une audience parisienne un peu frigide, certains des membres n’hésitent pas à faire quelques incursions en pleine fosse. L’effet de démence est là mais Thomas V, frontman imposant du quintette, en devient parfois inquiétant, semblant provoquer comme une légère crainte de la part du public.
Malgré cela, ces cinq passionnés maîtrisent pleinement leur sujet et ne laissent paraître aucune faille au cours de cette nouvelle représentation, plus vivante que jamais.
Vivre sa musique, là est toute la chose et Doyle l’a bien compris !