Un petit garçon veut récupérer son cerf-volant coincé dans un arbre. Le cerf-volant est récalcitrant mais le petit garçon est très persévérant, et surtout, il est doué d’une imagination phénoménale, exubérante…et joyeusement délirante.
problème : le cerf-volant est coincé dans l'arbre
solution : lancer la chaussure pour qu'il tombe
problème #2 : la chaussure est coincée dans l'arbre
réaction : huh ?!
Les solutions ne vont pas manquer face aux tentatives de faire tomber le cerf-volant de l'arbre, hélas les problèmes vont s'accumuler et la problématique number one va perdurer ! Quel dilemme. Le jeune héros d'Oliver Jeffers est un garçon têtu, qui ne manque pas de ressources, j'en ai encore les yeux ronds comme des billes rien qu'à me souvenir de certains recours pour le tirer de son mauvais pas. C'est tendrement saugrenu (le coup de la scie, par exemple), c'est complètement fou, un peu absurde, et plus l'histoire avance, plus elle s'enfonce dans l'exagération (les pompiers, le phare, et même la baleine !). La façon dont Oliver Jeffers a voulu interpréter la ténacité des enfants alors qu'ils s'attaquent à leurs problèmes est désopilante, c'est une interprétation qui part dans tous les sens, et parce qu'elle est extravagante, elle plaît énormément.
Une lecture qui procure beaucoup de plaisir, et qui est toujours aussi magnifiquement illustrée.
Coincé, par Oliver Jeffers (Kaléidoscope, 2012)
-) l'album est lu par l'auteur himself en vidéo ♥