Magazine Cinéma

Tuer N'Est Pas Jouer

Publié le 16 mars 2012 par Olivier Walmacq

tuer_n_est_pas_jouer

genre: espionnage
année: 1987
durée: 2h10

l'histoire: Après que James Bond ait aidé un officier soviétique à traverser le Rideau de Fer pour passer à l'ouest, il découvre que celui-ci a été retrouvé et kidnappé. La piste le mène sur les traces de Kara, une violoncelliste, qui va l'entraîner dans une suite de situations dangereuses.

la critique d'Alice In Oliver:

L'air de rien, Tuer N'est Pas Jouer, réalisé par John Glen en 1987, est le quinzième opus de la série. C'est aussi le dernier chapitre à être basé sur une nouvelle de Ian Fleming. Roger Moore est désormais trop vieux pour jouer les James Bond.
Le dernier épisode en date, Dangereusement Vôtre, n'a pas vraiment séduit les fans, le charme du film reposant presque uniquement sur le méchant de service, interprété par l'excellent Christopher Walken.

Pour l'anecdote, Pierce Brosnan avait déjà été choisi pour incarner le plus célèbre des agents secrets. Mais l'acteur doit décliner l'invitation.
Le tournage du film est donc reporté. John Glen se tourne alors vers Timothy Dalton qui accepte évidemment le rôle.
Pour cette nouvelle aventure, James Bond retrouve la bonne vieille Aston Martin, une voiture de sport ultra perfectionnée que l'on n'avait pas revu depuis Au Service Secret de sa Majesté.

tuer n'est pas J

Avec Tuer N'Est Pas Jouer, la saga revient donc à ses premières amours: les gadgets les plus insensés font partie du programme.
Timothy Dalton semble très à l'aise dans la peau de l'agent 007 et incarne son personnage avec un naturel déconcertant.
Encore une fois, James Bond use de son charme et parvient à séduire une belle violoncelliste, Kara (Maryam D'Abo).

Certes, l'actrice est très jolie mais se révèle un peu quelconque et superficielle dans son rôle. Pour le reste, même si le film marque le retour aux sources de la saga, les producteurs tentent également d'apporter un nouveau souffle à la série.
Le côté espionnage est un peu abandonné pour laisser place à l'action et aux scènes de cascades spectaculaires.

tuer_n_est_pas_jouer_1987_reference

Par exemple, la séquence montrant James Bond se débarrasser de quelques militaires à bord de son Aston Martin, est vraiment impressionnante.
Plus que jamais, John Glen maîtrise son sujet et signe un chapitre plutôt convaincant, à défaut d'être véritablement surprenant.
Certes, les divers talents de James Bond sont largement mis à contribution dans ce nouvel effort, mais l'agent secret est rarement inquiété, sans compter un méchant un peu lisse pour susciter réellement l'adhésion.
Mais ne soyons pas trop sévères, Tuer N'Est Pas Jouer devrait logiquement ravir les fans de la saga.

Note: 14/20

 
Tuer n'est pas jouer (Trailer)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines