Du 14.au 31 mars : http://www.theatregaronne.com/
Pour cette installation, Vincent Fortemps a rencontré le maître verrier Jean-Dominique Fleury, installé dans le quartier St-Cyprien à Toulouse. L’art du maître a rencontré l’artisanat de l’artiste, qui s’est emparé de la technique particulière de la peinture sur verre pour fixer ses dessins, habituellement si mouvants et éphémères. La grisaille jetée sur la vitre, raturée, mouillée, raclée, balayée, soufflée, va s’incruster dans le verre lors de la cuisson. Il y aura des tables lumineuses, pour que le regard puisse s’enfoncer au plus profond du noir, il y aura un kiosque pour le dessin en live projeté sur les murs et l’univers sonore du plasticien avec des concerts rares et puissants au coeur de l’installation.
Un récit érigé au fur et à mesure des créations aux doigts, au pinceau, à la pierre, au papier, à la cire d’abeille, qui disent la lumière, le vide, l’organique, le vivant.
Au sortir de l’Institut des Beaux-Arts de Saint-Luc, Vincent Fortemps créé à Bruxelles en 1994, le collectif Fréon et une maison d’édition indépendante FREMOK. La revue, baptisée Frigobox, donne une bouffée d’air frais à la BD européenne. Vincent Fortemps manipule le gras du crayon lithographique sur rhodoïd. A la ligne claire, il préfère le flou, les strates graphiques qui donnent une profondeur spatiale et temporelle unique. Il travaille en 2003 avec le chorégraphe François Verret, pour qui il invente une « machine à dessins animés », la cinémécanique. Il expose ses oeuvres et continue de collaborer avec des artistes performeurs, au sein de plusieurs collectifs, notamment avec Alain Mahé et Jean-François Pauvros.
Créé en 1978 à Toulouse, l’atelier Jean-Dominique Fleury est depuis quelques années la signature de référence du vitrail ancien et contemporain. Outre la restauration, ainsi qu’un travail de création personnelle salué par la critique à l’occasion de multiples expositions, la récente collaboration de l’atelier avec des artistes contemporains tels que Miquel Barcelo pour la réalisation des 80m² de vitraux de la chapelle Saint Pierre à Palma de Majorque, Pierre Soulages 250m² pour les 104 baies de l’abbatiale de Conques ou les 50m² avec Martial Raysse de Notre-Dame de l’Arche d’Alliance à Paris, fait de ce lieu reconnu le creuset d’élaboration d’une nouvelle grammaire de la lumière.
Un récit érigé au fur et à mesure des créations aux doigts, au pinceau, à la pierre, au papier, à la cire d’abeille, qui disent la lumière, le vide, l’organique, le vivant.
Au sortir de l’Institut des Beaux-Arts de Saint-Luc, Vincent Fortemps créé à Bruxelles en 1994, le collectif Fréon et une maison d’édition indépendante FREMOK. La revue, baptisée Frigobox, donne une bouffée d’air frais à la BD européenne. Vincent Fortemps manipule le gras du crayon lithographique sur rhodoïd. A la ligne claire, il préfère le flou, les strates graphiques qui donnent une profondeur spatiale et temporelle unique. Il travaille en 2003 avec le chorégraphe François Verret, pour qui il invente une « machine à dessins animés », la cinémécanique. Il expose ses oeuvres et continue de collaborer avec des artistes performeurs, au sein de plusieurs collectifs, notamment avec Alain Mahé et Jean-François Pauvros.
Créé en 1978 à Toulouse, l’atelier Jean-Dominique Fleury est depuis quelques années la signature de référence du vitrail ancien et contemporain. Outre la restauration, ainsi qu’un travail de création personnelle salué par la critique à l’occasion de multiples expositions, la récente collaboration de l’atelier avec des artistes contemporains tels que Miquel Barcelo pour la réalisation des 80m² de vitraux de la chapelle Saint Pierre à Palma de Majorque, Pierre Soulages 250m² pour les 104 baies de l’abbatiale de Conques ou les 50m² avec Martial Raysse de Notre-Dame de l’Arche d’Alliance à Paris, fait de ce lieu reconnu le creuset d’élaboration d’une nouvelle grammaire de la lumière.