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On y était : GreenShape au Café de la Danse.

Publié le 22 mars 2012 par Swann

GreenShape au Café de la Danse, c’était cool. Propre, la voix suave du chanteur est toujours aussi enveloppante, comme un gros plaid en hiver. En plus sur scène, il déboule avec sur ses épaules une chemises à carreaux. Le formation qui accompagne désormais Régis Israel passe de deux membres à quatre. En plus des deux guitares, une batterie (un peu forte) et une basse (pas franchement utile) sont venues se greffer.

On aurait dû aimer, mais en fait contrairement au Ciné 13 la magie n’a pas opéré sur nous, la faute à de nouveaux arrangements davantage pop. C’est compréhensible, l’artiste s’attaque à une plus grande salle que le très intimiste théâtre du 18ème arrondissement de Paris. Pour capter l’attention, et tenir tout le long du set, GreenShape se devait de varier les ambiances, délaisser le folk épuré de l’album “Storyteller”. A notre grand désarroi. Il commencera seul, derrière son clavier. Puis toujours seul à la guitare. Troisième titre, le guitariste s’ajoute, puis la batterie et la basse. Changement radical de style.

Les moments les plus intenses du concert resteront toutefois ces titres où GreenShape était seul en tête à tête avec sa guitare ou son piano. Ou en duo avec son compère. Là, on peut ressentir l’émotion dans la voix parfois au bord de la rupture. Cette voix si chaude et particulière qui se suffit à elle-même et qui vous arrache une larme quand elle n’est pas perdue entre les instruments.

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Emma : Je ne saurais contredire Swann sur ce concert que l’on attendait tant. Peut-être justement qu’on en attendait beaucoup trop, après deux soirées magiques au Ciné 13. Mais là au Café de la Danse c’était pas ça. D’abord une basse inutile, et une batterie beaucoup trop forte, couvrant toutes les belles mélodies à la guitare sèche. Et puis des arrangements superflus, dont on se serait bien passés.

Bien sur il y avait toujours la sublime voix de GreenShape, mais j’ai été tellement déçue de ne même plus reconnaître les titres que j’avoue avoir lâché ma bonne humeur après la destruction de “In Your Land“, ma chanson favorite.

J’avoue ne pas comprendre pourquoi tout changer d’un coup ? Pourquoi ajouter deux membres à une formation parfaite ? Pour ne pas vous mentir je n’ai eu qu’un seul mot à la bouche quand nous sommes sortis du Café de la Danse : déçue. Je n’ai retrouvé aucune magie, aucun des frissons qui m’avaient tiraillés lorsque Swann m’avait fait découvrir l’artiste.


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