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Paul Jenkins & Humberto Ramos – Spider-Man, Le cauchemar

Par Yvantilleuil

Peter Parker face à ses pires ennemis !

Paul Jenkins & Humberto Ramos - Spider-Man, Le cauchemarEn 2012, Spider-Man soufflera ses cinquante bougies. Si la fête sera marquée par la sortie du film “The Amazing Spider-Man”, de Marc Webb, Panini Comics s’assurera également une belle part du gâteau en multipliant les albums consacrés au célèbre Tisseur.

Ce Marvel Deluxe contenant les meilleurs arcs du tandem Paul Jenkins/Humberto Ramos et mettant en scène Peter Parker face à trois de ses plus célèbres adversaires, à savoir le Bouffon Vert, Venom et Dr Octopus, n’est donc qu’une première salve de la part de l’éditeur.

La première histoire, intitulée “Un deuil dans la famille” (A Death In The Family, 2002), regroupe les épisodes #44 à #47 de la saga « Peter Parker : Spider-Man” (V2) ». Ce récit met en scène Spider-Man face à son pire ennemi, le Bouffon vert. Cet arc qui s’attaque aux proches de Peter Parker et qui revient sur l’accident tragique de Gwen Stacy, se concentre sur la relation particulière qu’entretiennent Norman Osborn et Spider-Man. Le travail de Paul Jenkins sur le développement psychologique des deux personnages est remarquable et cette première histoire est une véritable réussite.

Le récit suivant, intitulé “La faim au ventre” (The Hunger, 2003), regroupe les cinq premiers épisodes de la saga « Spectacular Spider-Man (V2) ». Cette histoire qui se déroule sur fond d’enquête policière s’attarde sur un autre ennemi redoutable de Spidey : Venom ! Alors qu’un serial killer sévit dans les rues de New York, Paul Jenkins se focalise sur le personnage d’Eddie Brock et sur le fameux symbiote noir qui le lie à Spider-Man. Un très bon arc !

Le dernier arc, intitulé “Compte à rebours” (Countdown, 2004), regroupe les épisodes #6 à #10 de la saga « Spectacular Spider-Man (V2) ». Lors de ce récit qui se déroule sur fond de conflit Israélo-palestinien, Spider-Man doit affronter un Docteur Octopus remodelé, aux tentacules encore plus puissantes et plus solides qu’auparavant. Cette histoire qui permet à l’auteur de revenir sur l’enfance d’Octavius n’est pas mauvaise, mais le fond mêlant politique internationale et espionnage a un peu plus de mal à convaincre.

Au niveau du graphisme, Humberto Ramos (Révélations) livre de l’excellent boulot avec un dessin très dynamique et des ambiances très réussies. Le style cartoonesque du mexicain peut initialement surprendre, mais sied finalement très bien au personnage de Spidey.


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