Magazine Cinéma

On Ne Vit Que Deux Fois

Publié le 25 mars 2012 par Olivier Walmacq

Affiche de 'On ne vit que deux fois'

L'histoire: James Bond se fait passer pour mort au Japon et tente de trouver Blofeld, le chef du Spectre...

La critique d'Alice In Oliver:

A la base, On Ne Vit Que Deux Fois, réalisé par Lewis Gilbert en 1967, devait être le dernier épisode avec Sean Connery.
En effet, après Opération Tonnerre, l'acteur avait déjà fait savoir qu'il commençait à en avoir assez de jouer les agents secrets au cinéma.
Pourtant, Sean Connery reprendra à nouveau le rôle dans Les Diamants Sont Eternels, puis dans Jamais Plus Jamais, même si ce dernier volet fait figure d'épisode à part dans la franchise.

Certes, Sean Connery est égal à lui-même et se montre particulièrement en forme pour l'occasion. Au niveau du scénario, le film mise sur une ambiance de guerre froide, voire sur un climat de guerre nucléaire.
Cette fois-ci, les hostilités se déroulent au pays du Soleil Levant. Lewis Gilbert en profite alors pour filmer quelques paysages absolument magnifiques.

On ne vit que deux fois

Mieux encore, James Bond est grimé en guerrier asiatique pour l'occasion et se retrouve confronté à l'un de ses plus grands ennemis, le Spectre.
Dans le rôle du bad guy de service, Donald Pleasence est particulièrement convaincant. Dommage que son visage ne soit dévoilé qu'après une petite heure de bobine. En dehors de Donald Pleasence, le film ne contient pas vraiment de méchant charismatique.

Ensuite, même si le scénario est plutôt efficace, il reste un peu trop classique et cliché pour convaincre sur la durée.
Toutefois, le long métrage peut s'appuyer sur quelques séquences époustouflantes. Par exemple, comment ne pas citer la fin se déroulant dans une base secrète, située dans le cratère d'un volcan en hibernation ?

On ne vit que deux fois

On Ne Vit Que Deux Fois ne fait donc pas partie des meilleurs crus de la saga. Cependant, il devrait ravir les fans de la franchise, le film contenant largement son lot de gadgets, sans compter un humour so british qui fonctionne plutôt bien sur la durée.
Conclusion: à défaut d'être particulièrement brillant, On Ne Vit Que Deux Fois reste un épisode largement recommandable.
C'est déjà pas mal.

Note: 14/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines