Scooby-Doo

L'équipe de Mystère et compagnie s'était séparée durant deux ans mais ils doivent à nouveau résoudre un mystère. Il se trouve que des choses étranges se passent à Spooky Island...

Mines effarées, airs cons, décors de carnaval improbables... Pas de doute, vous être devant l'affiche de Scooby-Doo!

La critique débili-cartoonesque de Borat

Raja Gosnell. Voilà un nom dont notre ami Olivier a déjà cité avec Les Schtroumpfs. Un maître étalon dans la bouse hollywoodienne actuelle, dont tous les films sont pourris mais la quasi-totalité ont marché.
La preuve avec son dernier en date précité. Mais outre cette diahrée bleue, Gosnell s'était attaqué deux fois à un cartoon culte d'Hanna Barbera, Scooby-Doo.
Ce dessin-animé culte où quatre protagonistes et le chien en titre résolvaient des mystères pour notre plus grand plaisir.
Le problème avec cette adaptation live c'est que les techniques ont changé et que vu les mimiques du canidet, les images de synthèse s'imposent.
Pour ce qui est des acteurs principaux, il faut des beaux et belles gosses, histoire de ratisser large. Prenez un mec vu dans un slasher à succès (Matthew Lillard), deux d'un de ses ersatz (Sarah Michelle Gellar et Freddie Prinze Jr), ainsi qu'une fille de chez Judd Apatow (Linda Cardellini).

"Sammy! Et si on bouffait des ronces au chocolat?! -Pas bête Scooby, ça nous donnerait un peu de piquent!"

Rajoutez à cela un comique english de service (Rowan Atkinson), la femme de Borat (Isla Fisher) et celle qui a failli être sa femme (Pamela Anderson).
Bref, que du lourd pour le djeuns fans de Mr Bean, d'Elle est trop bien (Kelly pas de folie avec ta culotte !) et d'Alerte à Malibu (Kevin, pas la main dans le pantalon !) ! Une recette qu'avait déjà employé le cinéaste (faut pas déconner!), le réalisateur (ce serait un peu trop correct), le bonhomme faisant un échantillon pelliculaire (ah!) dans l'innénarable Collège attitude avec Drew Barrymore (encore une actrice de Scream !), David Arquette (et mais c'est moi où les acteurs de Scream se sont tous donné rendez-vous chez Gosnell ?!) et Jessica Alba (entre deux-trois épisodes de Flipper le dauphin). Et pour cela, n'ayons pas peur du ridicule.

"Mais dans quelle galère on s'est foutu!
-M'en parle pas, ça fait des années que je vis en jouant un mec con comme un haricot !"

Lillard avec son air d'ahuri est aussi convaincant que moi sur la plage en essayant de draguer avec mon bide !
Histoire de lui donner de la marge niveau nullité, le collaborateur au cinéma putassier se doit de lui donner des répliques affreusement percutantes (genre "wha Scooby on va se faire un sandwich à la sardine et au chocolat !") et aussi une séquence qui restera dans les annales (c'est le cas de le dire !).
Voyez-vous à un moment, Sammy et Scooby se retrouvent dans la salle d'un château et comme ils sont seuls, se lancent le défi de faire le plus gros pet possible. Le problème étant que même la scène du dîner dans Le professeur Foldingue paraît sobre devant cet étron filmique d'un peu plus d'une minute.
Le constat est sans appel: Lillard est à son summum de la pétomanie. Même le pauvre Scooby-Doo bat en retraite devant tant de mauvaises odeurs.
t ne croyez pas que c'est fini les amis, au combien que non! Notre beau Freddie, celui qui faisait mouillé les cullotes des filles amatrices de Star Club, nous donne une prestation brushingée blanche à faire pâlir Jamie Lee Curtis (je sais, j'abuse).

Imaginez Freddie intelligent, Linda attardée mentale, Lillard en train de penser au nouveau sac qu'il va s'acheter et Sarah contemplant ses seins: une des séquences mythiques de ce film.

Et quand il danse et chante, à côté la Macarena c'est du Cabrel! Quant à sa femme, miss Gellar, elle donne lieu à un concert de grandes trouvailles ("j'ai ma culotte coincée entre mes fesses" somme toute logique quand on met un string) et de pirouettes incroyables (elle nous ferait croire qu'elle fait du kung fu la folle).
Cardellini ne parvient pas à nous dévoiler une liasse d'émotions, trop perturbée par sa coupe Mireille Mathieu. Quant à la mascotte de service, elle est déjà très moche mais également pas drôle. Un comble quand même pour ce personnage amusant de cartoon. A un moment, il fera du quad. Très passionnant.
Atkinson nous fait à lui tout seul une parodie involontaire de notre président à savoir petit, surexcité, pas drôle. Ne parlons même pas du scénario, sorte de ramassis de chiasse carabinée pondu par le pourtant excellent James Gunn (Super) qui devait vouloir bouffer vraissemblablement. A noter aussi une scène géniale où les héros changent de corps. Fascinant comme pas possible je vous dis! Sans compter les chansons pour djeuns particulièrement soulantes.

Une bouse, un étron, une chiasse... Les mots ne manquent pas pour qualifier cette adaptation pour le moins à chier du cartoon culte.

Note: vous croyez que j'ai que ça à faire?