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Et tes amis vénézueliens, ils comprennent le francais ? Ils savent ce que tu mijotes avec Poirpom ? Désolée, c´est double question !

Publié le 27 mars 2012 par Fabrice @poirpom

Et tes amis vénézueliens, ils comprennent le francais ? Ils savent ce que tu mijotes avec Poirpom ? Désolée, c´est double question !

Ay… Los amigos venezolanos. Pues nó, no pillan nada de lo que escribo en francés. Qué lastima…

Les ♥ remarques anonymous ♥, c’est du kiff en HTML. À l’instar de la réponse à la question d’erwm, hors-sujet et chaos à prévoir dans les lignes qui suivent.

Ils n’entravent quedal. Mais alors rien du tout. Ici pourrait se dérouler un flot d’insultes diverses et variées. Du chinois pour les latins.

Aquí, un kilo de huevonadas sobre l+s caraqueñ+s y ningun+ lo entendería. Andaaa…

Peu d’amis, en réalité. Et les connexions se font lentement, timidement. À mesure qu’ils acceptent un gringo parmi eux. Et que le temps libre le permet.

C’est mieux ainsi. Une journée dans un pays lointain est déjà suffisamment éreintante, inutile d’y ajouter la surpopulation socio-affective et l’urgence. Sans compter que le haut-débit de parole d’un caraqueño a de quoi faire flipper un andalou.

À une ou deux exceptions près, ces amis vénézueliens ne réalisent pas l’impact considérable qu’ils ont. Ce que les quelques moments insignifiants partagés avec eux ont comme conséquences.

En entamant un tel voyage (séjour serait sans doute plus adéquat), la secousse interne n’est pas… planifiable. N’a pas du tout été planifié, en réalité. Pas du tout.

En amont, il y a le laïus de circonstance tenu par beaucoup. Discours déroulé par expérience ou pas. Comme un argumentaire.

L’expérience. Les rencontres. L’opportunité.

Derrière ces banderoles maintes fois agitées, il y a de trop rares dimanches après-midi à vélo passés à découvrir, petit à petit, des petits bouts de cette ville si mal considérée par le reste du monde.

Il y a une ou deux fins d’après-midi, le cul posé sur le bitume, passées à partager des falafel.

Il y a une saucée sur le coin de la gueule, à la tombée de la nuit, dix secondes après crevé un pneu. Une douche climatique vêtu d’un t-shirt est toujours un truc étrange. Comme un concours de t-shirt mouillé râté. Il y a la bière qui vient faire passer le temps tout de suite après, parce qu’une gueule connue passait par là, montée sur un vélo aux pneux non crevés. Parce que Caracas est un village de près de cinq millions d’habitants. Des bavardages qui s’éternisent et un retour à vingt-trois heures. Quanrante minutes de marche avec un vieux VTT estropié.

Finalement, il y a peu de choses à ce jour. Peut-être d’encore à venir. Comparables aux instant déjà vécus.

Insignifiance d’un battement d’aile.

L’ascension du Mont Ventoux avec un Belge calé sur son 1200 GS. Une ballade à quinze à l’heure escorté par des chèvres en haut des Pyrénées. Des pif-pafs endiablés dans les Cévennes. Au démarrage, le bruit de casserole de Kakoueta, le 750 quatre cylindres planqué à Paris…

Ouaaais… la bécane offre aussi des battements d’aile.

Les potes aussi. Mais là, il faudrait des pages entières et une nuit bien plus longue. Encore jeune.

En tombant ces lignes, une idée germe. Un truc en complément des textes et des images qui nourrissent le carnet de voyage.

Un glossaire. Rapide. Aléatoire. Des mots appris, utilisés ou pensés très fort.

À voir.


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