Magazine Culture

Les morsures de l'ombre - Karine GIEBEL

Par Wakinasimba

morsures-ombres

Pocket, 10 septembre 2009, 299 pages

Résumé de l'éditeur :

Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu... Il l'a suivie chez elle... Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras... Ensuite, c'est le trou noir.

Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché.

Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?

Mon avis :

J'avais adoré "Meurtres pour rédemption", un coup-de-coeur-coup-de-poing de la fin 2011.

Et comme les aficionados de l'auteure me conseillaient vivement "Les morsures de l'ombre", lauréat du prix intramuros du festival Polar & Co de Cognac en 2008, excusé du peu, j'ai suivi leur conseil (vous pensez bien).

Un huit-clos : le commandant Benoît Lorand et sa geolière Lydia vont passer quelques jours ensemble, Lydia tentant de lui faire avouer le viol et le meurtre de sa soeur.

Mais Benoît n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé le 6 février 1990. Il voudrait bien, malgré les coups de matraque, la faim, le froid et même l'arsenic dans son café. Mais il n'est pas coupable.

Pendant ce temps, au commissariat, c'est le branle-bas de combat pour son équipe qui ira de fausses pistes en révélations étonnantes, sans jamais déboucher sur un indice. La tension monte.

Et ce pauvre commandant s'en prend plein la tête pendant des jours et des jours. L'auteure ne décrit que ses plaies, mais cela suffit. Comme pour son roman plus récent, âmes sensibles, s'abstenir. Ca cogne dans tous les coins. Un travers de l'auteure ?...

Il est dommage également que les personnages secondaires aient été si peu traités. Car, à travers diverses manipulations, ce sont finalement eux les coupables. Le roman pêche un peu de ce côté. Quelques pages supplémentaires de développement n'auraient pas été de trop, à mon avis.

Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture, contrairement à Benoît.

L'image que je retiendrai :

Celle du fenestron par lequel filtre encore quelques rayons de soleil en ce mois de décembre.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Wakinasimba 2312 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines